Gérard Huault veille aux deniers des habitants de la commune
L’ex premier adjoint Gérard Huault est devenu, le 19 mars dernier, maire de la commune après le décès brutal de Henri Roche. Rencontre.
« On est prudent car mon objectif, c’est de faire quelque chose qui protège le contribuable ». Gérard Huault n’est pas le maire qui va endetter Saint-Georges-surErve au prétexte que, comme ses administrés, il a envie que sa commune bénéficie d’équipements structurants.
Ces « gros » projets, il se promet donc de tout faire pour les réaliser, mais en prenant le temps de leur financement.
L’agrandissement de la cantine scolaire (où 35 élèves déjeunent quotidiennement) et de la salle des fêtes attendront un peu, réduction des dotations globales de fonctionnement obligent. Et tant pis pour la contrariété éprouvée.
Le moment de reconsidérer les choses est fixé à 2018. C’est bientôt.
Bien vivre sur la commune
« Mon but, dans la continuité de mon prédécesseur, c’est d’aider et de protéger la vie des associations. Elles fonctionnent bien et je veux que ça continue ». Les Anciens, le Comité des fêtes, le Tennis de table, les Parents d’élèves, l’Ecole de vélo… seront encouragées dans leurs initiatives, qui rythment la vie des habitants. Le bien-être de ceux-ci est une priorité pour Gérard Huault. C’est pourquoi il veut conjointer veiller à « soutenir le commerce et l’artisanat ». Pour rappel, un café restaurant a ouvert il ya à peine un an.
Dans le même esprit, le nouveau maire est déterminé à soigner le cadre environnemental de la cité, qui peut déjà se prévaloir d’avoir décroché une première fleur. « Je veux entretenir l’existant, éventuellement l’améliorer, mais sans faire la course au pognon ».
Au passage, il salue le travail des agents communaux.
Humilité
« J’ai commencé par être conseiller municipal. J’ai également siégé un temps à la communauté de communes. Puis je suis devenu premier adjoint ». Gérard Huault s’est engagé dans la vie publique dès qu’il a pris sa retraite, en 2002.
Cet ancien agriculteur de Torcé-Viviers a restauré une maison à Saint-Georges-sur-Erve, dont sa mère et son épouse sont originaires.
Il connaissait son prédécesseur depuis l’âge de 15 ans. Même s’il était son bras droit, il n’aurait pas forcément osé proposer sa candidature à la fonction de premier magistrat sans « la pression » qu’il a reçue. Trop modeste. Si Gérard Huault a finalement cédé, il ne s’est pas départi de celle-ci.
« J’ai beaucoup à apprendre ». C’est bien sûr beaucoup exagérer au regard de son expérience. Il peine à l’entendre, avant d’accepter de dire plutôt qu’il est « bien secondé ».