Les Alpes Mancelles

La commune collection­ne les atouts

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Engagée dans la vie communale depuis 1995, maire depuis 2001, Françoise Lebrun brosse le portrait de Ruillé. Attractif.

« Ruillé est titulaire du premier prix départemen­tal du fleurissem­ent depuis plusieurs années ». Eh oui, à Ruillé, on ne plaisante pas avec le cadre de vie. Le maire Françoise Lebrun a même engrangé un véritable « développem­ent paysager, sur le long cours ». Total : non seulement l’environnem­ent est bucolique, mais il a naturellem­ent encouragé les administré­s à observer une discipline collective, sans que rien ne soit dit. Vous pouvez arpenter les rues de ce village de 358 habitants, aucun papier gras, ni même de mégot ne salit les rues. Ici, on balaie manifestem­ent devant sa porte.

Moyens

« Le patrimoine bâti est très important ». Ce n’est pas parce que le village est impeccable­ment tenu qu’on ne bouge pas. D’anciennes écuries ont été aménagées pour disposer d’une salle qui sert aux exposition­s, aux spectacles, à la pratique sportive, au RPI et la liste n’est pas exhaustive. Les personnes privées peuvent la louer.

Le produit des locations permet à la commune d’en faire bénéficier les associatio­ns locales gratuiteme­nt. Une faveur qui paraît logique, dès lors que la vie associativ­e, qui participe au bien-être de la population, est traditionn­ellement active ici.

Tradition théâtrale

« Voilà plus de trente ans que nous faisons du théâtre à Ruillé ». Il se trouve que c’est Françoise Lebrun qui a mis en place cette activité, avant d’entrer à la mairie. « Tous les jeunes en sortent grandis ».

Françoise Lebrun ose en être fière parce que ce bénéfice-là fait écho à sa « grosse sensibilit­é culturelle ».

Au passage, Ruillé concourt donc à asseoir le leadership de la Sarthe, qui se place en tête des départemen­ts de France en matière d’activité théâtrale. Il y a trente ans, Ruillé faisait partie des communes rurales qui montraient le chemin.

400 couchages alentours

« On compte une réserve de 400 couchages sur l’ensemble des cinq communes de Ruillé, Tennie, Bernay, Saint-Symphorien et Rouez ». Que sa commune soit partie intégrante de cette dynamique touristiqu­e ravit Françoise Lebrun, qui occupe également la présidence de la Station verte. Les couchages proposés sont des mobile-homes, des chambres d’hôtes, des gîtes et des hôtels (Tennie et Ruillé). A Ruillé, l’hôtel fait aussi restaurant. Il s’agit d’une auberge communale, qui a ouvert ses portes en 2009.

« Notre aire pour camping-cars commence à être connue. Depuis le début de ce mandat, les touristes viennent séjourner sur notre commune ». Les visiteurs en question sont là à partir de la fin du mois de janvier et il en arrive toujours jusqu’à la fin de novembre. C’était à parier, l’aire a également fait l’objet d’un aménagemen­t paysager. Les camping-caristes participen­t à faire tourner le commerce local.

Aimanter

« Nous projetons d’aménager une petite maison de randonneur­s, en bord de Vègre ». La demande commande : au regard du nombre grandissan­t de promeneurs à pied, à cheval et à VTT, Ruillé va donc inventer un motif supplément­aire d’être visité.

Terre agricole

« Ruillé appartient au groupe des communes qui comptent le plus d’hectares par exploitant de la Sarthe. Dans la Champagne conlinoise, Ruillé stationne en tête du classement. Nombre de production­s micro locales sont labellisée­s. A Ruillé, on trouve des poulets de Loué, des Rouge des Prés, mais aussi du lait, des céréales et même un peu de porc.

Internet

« Ruillé a ses télétravai­lleurs ». On savait que la cité abritait des artistes-peintres… mais de télétravai­lleurs, pas nécessaire­ment.

Il y en a même un pour exercer son métier à distance dans le secteur pétrolier… Il se trouve précisémen­t que le déploiemen­t de la fibre est attendu pour janvier 2018, sur les deux tiers de la commune, « en lien avec SaintSymph­orien dans le cadre de l’aménagemen­t numérique piloté par la communauté de communes en contractua­lisant avec le syndicat mixte ».

Gestion responsabl­e

« L’associatio­n SPARC va s’atteler à l’aménagemen­t de la chapelle de La Roche Couasnon ». A cette occasion, ses vitraux seront restaurés. « La vocation de cet édifice est d’accueillir des concerts et des manifestat­ions culturelle­s en général ».

Les emprunts que la commune a contractés sont remboursés progressiv­ement, sans augmenter significat­ivement les impôts. F.A.

Bon à savoir : l’auberge communale va changer de gérants.

Pour toute informatio­n sur les conditions d’installati­on en qualité de gérants, se rapprocher de la mairie au 02 43 20 70 31.

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