Les Alpes Mancelles

Jackie et Monique toujours-là

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Jackie Moreau et Monique sont deux figures bien connues à Parennes et dans le Pays de Sillé. L’ex-maire et son épouse donnent beaucoup de leur temps à la vie locale. C’était le cas, le week-end dernier, lors de l’assemblée annuelle.

Jacky est l’enfant du pays. « Je suis né ici à Parennes, à l’endroit même de mon actuelle maison. Tout petit, j’allais traîner dans le garage de mon père, Georges. J’aimais déjà la mécanique. Mon parrain, le maire d’Evron, aurait voulu me faire poursuivre des études, trouvant que j’en avais les capacités. Je grognais par-derrière : mais de quoi il se mêle, lui ! J’ai eu gain de cause et mon père m’a pris comme apprenti à 14 ans.

Quand il a sa première 2 CV, Jackie s’en va se promener du côté de Tennie, la fille du bar-tabac, Monique, lui plaît bien… Il ne sait pas qu’elle avait décrété toute jeune, « je ne me marierais jamais avec un mécano, c’est sale ! ».

Mais le charme du jeune Parennais l’a emporté. Ils se marient en 1968, lui a tout juste 20 ans et elle 18… Ils auront deux enfants, Franck et Valérie, et aujourd’hui 4 petits-enfants.

Garage, la mairie, foot et comité des fêtes

Jackie, avec sa jeune épouse, reprend à son compte le garage de son père, en 1974. Mais ce n’est pas suffisant pour lui qui aime Parennes de tout son coeur. Le maire, Legui, qui prend son essence à la pompe, l’enrôle dans le conseil municipal. Au bout de 8 mois, suite au décès accidentel de M. Legui et donc aux élections anticipées, Jackie sera premier adjoint jusqu’en 1995. Puis maire jusqu’en 2014.

La famille, le garage, la mairie, c’est déjà de l’occupation, mais Jackie sera aussi président du comité des fêtes pendant 21 ans, dirigeant du club de foot depuis 1973 et encore aujourd’hui, (il n’a jamais pu jouer à cause d’une méningite grave à 11 ans qui lui laisse la colonne vertébrale abîmée). Il est tous les dimanches sur les terrains.

Monique toujours présente

« Tout ça a été possible, dit Jacky, parce que Monique était là », élevant les enfants, servant à la pompe, faisant la facturatio­n et le secrétaria­t, sans jamais se plaindre et accompagna­nt même Jacky comme bénévole du comité des fêtes.

L’année prochaine, ils fêteront, les 70 ans de Jackie, leurs noces d’or et le demi-siècle de leurs fils, Franck (président de l’AS Prennes).

Ils sont toujours actifs, prêts à tout pour que Parennes vive le mieux possible. Bénévoles de toujours, ils secondent leur petitfils Jason, qui suivant l’exemple de son grand-père, a repris le garage, et la présidence du comité des Fêtes…

Il est de ces familles qui portent un tel attachemen­t à leur village, que rien ne leur semble trop beau pour lui. Jacky et Monique sont de ceuxlà ! Ils sont un bel exemple pour les nouvelles génération­s, Parennes c’est leur deuxième famille, ils ont transmis le virus à leurs descendant­s et même s’ils s’autorisent de temps à autre, une sortie sur leur petit bateau en Vendée. On ne trouvera personne pour le leur reprocher ! Françoise Créhange (CLP).

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