« Le paradis de la rose », à Evron
Gilou Prudhomme est un passionné. De roses. Déjà 77 pieds de rosiers différents colorent son jardin de nuances délicates qui embaument.
En ce début juin, la pleine saison pour le fleurissement, il passe au moins 2 heures par jour pour entretenir ses belles, enlever pétales et fleurs fanées. Une passion que regarde avec bienveillance et tendresse son épouse, Monique…
Un amour des roses qui a débuté très tôt : « maman était déjà passionnée, et il y a au fond du jardin un rosier planté depuis plus de 50 ans par ma « cousine du bonheur », à l’époque où la maison était encore « Le vieux logis », un des 80 cafés que comptait le bourg. Maintenant ça s’appelle « Le paradis de la rose » ».
Chaque année, j’acquiers au moins 5 ou 6 nouveaux pieds et j’espère arriver bientôt à 100. J’ai aussi plusieurs clématites et je vais en mettre sur tous les grimpants pour les habiller : ça leur donne une autre âme » explique, les yeux brillants, notre poète évronnais.
Pourtant, c’est par un CAP de charcutier traiteur qu’a débuté la vie professionnelle de Gilou. Une voie quittée rapidement à 20 ans, lorsqu’il entre pour travailler chez Choupeaux, un pépiniériste à Evron, avec alors la découverte d’un nouvel univers qui le passionne, même si les aléas de la vie le conduiront au fil des ans à exercer de nombreux autres métiers comme, entre autres, déménageur ou chauffeur.
Gilou est aussi fou de photographie. Alors, pour combiner ses deux passions, il prend ses belles en photo « avec un appareil tout simple » mais avec un regard plein d’amour, et fait ses albums. « J’en fais un tous les deux ans. Je choisis les photos et les textes et je les fais imprimer. Ca en fait 4 maintenant ».
Ainsi « Sweet love » capiteuse aux 50 pétales, « Graham Thomas » rose anglaise aux pétales couleur or, magnifique « XXL » imposante avec ses 20 cm de diamètre, « Grand 8» insolente écarlate… toutes laissent une trace inoubliable de leur éphèmère beauté.