Résultats, analyses et confidences
Législatives
Les Alpes Mancelles : Le soir du 1er tour, vous avez dit que les abstentionnistes (48,20 %) étaient les grands vainqueurs de ce 1er tour. Pensez-vous toujours pouvoir reconquérir la 1ère circonscription ?
Christelle Morançais : Oui et je suis plus déterminée que jamais. La participation est historiquement faible. Il faut donc aller à la rencontre des électeurs qui ne sont pas allés voter. Il faut aussi expliquer qu’additionnés, l’abstention et le tsunami La République en marche, c’est un risque pour nos territoires car pour défendre leurs intérêts, il faut des députés expérimentés et enracinés. Ensuite, au plan de notre démocratie, il faut faire attention à l’uniformité. Une pluralité d’opinions est nécessaire et, par conséquent, on a besoin d’une opposition constructive qui défendra les valeurs de la droite et du centre.
Les A.M. : Pensez-vous avoir été sanctionnée au nom du « dégagisme » ou pensezvous avoir manqué la 1ère partie de votre campagne ?
Ch.M. : Je pense que ce sont les étiquettes qui ont prévalu. Et c’est difficile car ça fait 3 ans que je m’engage à 200 % dans l’action publique. A la Région, j’ai poussé pour qu’on ait un plan de relance de l’apprentissage et on l’a ; idem pour la mise en place de formations pour les demandeurs d’emploi : ce ne sont pas des voies de garage. Dans la 1ère partie de cette campagne, les 76 communes de la circonscription, je les ai faites. J’y ai rencontré des élus, des chefs d’entreprise, des responsables d’ssociations… Tous m’ont dit qu’ils avaient besoin de nous faire part de leurs difficultés. Moi, je suis une élue de proximité, de terrain. Voilà donc 3 ans que c’est ainsi.
Les A.M. : Comment abordez-vous la 2ème partie de cette campagne ? Qu’est-ce que vous allez changer si vous estimez qu’il y a quelque chose à changer ?
Ch.M. : Même si on est déjà très présent sur le terrain, je vais faire du porte-à-porte pour appeler à la mobilisation. Encore une fois : un Sarthois sur deux ne s’est pas déplacé et ça, c’est l’échec de cette élection. Il faut se souvenir que cette élection législative est aussi importante que la présidentielle.