L’Aignéen Sébastien Evanno raconte
Aigné. De retour de Toronto avec l’équipe de France espoir handibasket, l’Aignéen Sébastien Evanno raconte.
Belle aventure
« Si on m’avait dit que je participerai un jour à des Championnats du Monde… ». Pourtant Sébastien Evanno vient de vivre cette belle aventure en ramenant une septième place après avoir perdu de justesse contre la Turquie (les finalistes) en quart de finale puis en battant l’Iran en match de classement.
Bilan sportif satisfaisant
« C’est assurément ma plus belle expérience, j’ai profité de chaque instant. L’objectif des quarts de finale a été atteint et nous avons tenu tête aux grandes nations du handibasket comme l’Allemagne et la Turquie contre qui une victoire n’aurait pas été déméritée vu que nous menions pratiquement l’ensemble du match. D’où notre déception de ne pas terminer à une meilleure place ».
A ce niveau, le gain d’un match se joue sur des détails. L’expérience et la gestion du stress sur un tel événement
sont importantes. « Il nous aura manqué pour prétendre à mieux, de garder la même intensité sur 40 minutes et peut-être une rotation sur la classification 1 point. Le manque de taille nous a été préjudiciable pour alterner le jeu extérieur-intérieur. Toujours est-il qu’il ne faut jamais se sous-estimer et toujours croire en ses chances.
Sur le plan personnel, « je suis plutôt satisfait de mon investissement en dehors du jeu en tant que co-capitaine. Sur le terrain je pense avoir tenu mon rôle de cadre en donnant le maximum et en exploitant le plus possible mes qualités sur lesquelles le sélectionneur voulait que j’accentue ».
Bilan extra-sportif excellent
« La ville de Toronto est grandiose, c’est une ville très américanisée. C’était un peu mon « American dream » la notion de grandeur avec tous
ces buildings est super impressionnant. Nous sommes montés au sommet de laTrump Tower qui fait une trentaine d’étages pour admirer la vue avant de visiter le Canada Center où jouent les Toronto Raptors évoluant en NBA ».
Que dire des habitants qui
viennent « nous parler dans la rue simplement pour échanger… Ils sont très ouverts sur les notions sociales et n’ont pas cette barrière du handicap. Ils sont très avancés en termes d’accessibilité, tous les endroits culturels et les magasins sont munis de portes automatiques ».
Sébastien Evanno et son équipe ont pris plein les yeux pendant leur journée de journée repos entre la phase de poule et les quarts de finale en visitant les chutes du Niagara.
Ils ont également rencontré pas mal de francophones dont
des étudiants en ingénierie
d’Amiens qui « sont venus nombreux nous encourager lors de notre match d’ouverture. Nous avons aussi eu le droit à la visite de l’ambassade de France installée à Toronto. »