Evron, 1ère collectivité en Mayenne à acquérir un drone
Le drone dont la ville d’Evron s’est dotée est opérationnel. Il a une double vocation : répondre à des besoins techniques et valoriser le territoire.
« Le drone nous accompagnera sur toutes les manifestations ». Monsieur le Maire, il ne lui manque qu’un nom, au nouvel outil de promotion du territoire d’Evron… Pourtant, cette fonction communication vient a priori en deuxième intention. En effet, le drone a d’abord été acquis pour effectuer des diagnostics de bâtiments. Pour schématiser, il peut repérer s’il manque une ardoise sur la partie nord de la basilique, la moins accessible, sans jamais risquer de s’écraser contre un mur en volant, grâce à ses deux sonars. Même s’il s’agit surtout, dans un premier temps, de « prendre pied » dans le domaine, Evron est même fondé à espérer, en perfectionnant l’équipement, d’assurer à terme des images thermographiques.
Moderne
En clair, pour l’heure, la fonction communication repasserait comme un rien devant la fonction technique. Pas question cependant d’assimiler l’acquisition de ce drone à l’achat d’un « gadget ». Ni de négliger le bénéfice, en termes d’image, de « faire moderne ». Simplement, ce n’est pas demain qu’on reverra la montgolfière qui survolait Evron en octobre 2014, « à l’occasion de l’assemblée générale de l’association des maires, adjoints et présidents de communautés de la Mayenne ». Et sans aucun mépris pour les images qui avaient alors été réalisées, ni pour la grâce finalement de l’engin qui les avait rendues possibles. Simplement, le verdict est sans appel : celles que ramène la caméra fixée sur le drone « ne sont pas les mêmes… ».
L’homme de la situation
C’est Jean-Christophe Choisnet, qui, « chance pour la Ville », travaille dans ses services techniques, qui, après « avoir porté le projet », pilote le drone. Et la formation « DNC » (Déclaration de niveau de compétence) qu’il a dû suivre s’inscrivait logiquement dans la palette de ses compétences puisqu’il est pilote d’ULM, fondu de modélisme, de photos et qu’en tant que propriétaire, à titre personnel, de deux drones depuis 4 ans, leur maniement lui est bigrement familier. Cette formation était cependant incontournable au regard de la rigueur de la réglementation. « En zones peuplées, il faut déclarer au cas par cas ses parcours à la préfecture ». En clair, le moindre vol à Evron est soumis à arrêté préfectoral et, conjointement, la gendarmerie et la police municipale sont tenues informées. Tandis que Jean-Christophe Choisnet amène le drone « d’un point A à un point B », Julien Tatham le seconde, en qualité de cadreur : lui pilote la caméra capable de filmer à 360°.