Une classe de moins
C’est sans surprise que le regroupement scolaire Assé-Sougé a constaté la suppression d’une classe après le comptage que le directeur académique est venu opéré lui-même à la rentrée. Explications avec le maire.
Assé-le-Boisne. « Sougé-le-Ganelon avait déjà perdu une classe à la rentrée 2016 donc il était logique que ce soit notre tour ». Si, pour le maire d’Assé-le-Boisne Jean-Louis Breton, la rentrée scolaire a été entachée par cette amputation, au moins la solidarité de sa commune estelle intacte. « Parce que nous, à Assé, nous avions largement le nombre d’enfants pour maintenir 4 classes ». Les écoles des deux communes sont en effet organisées en RPI, pour regroupement pédagogique intercommunal.
Moins 12 écoliers
C’est parce que l’effectif total des élèves répartis sur les deux sites communaux est passé de 161 en 2016 à 149 (74 à Assé et 75 à Sougé) cette année qu’une classe a été supprimée. Pour mémoire, Assé compte 970 habitants et Sougé, 880.
Les écoliers qui scolarisés sur le site d’Assé se répartissent donc, en 2017, en 3 classes : ils sont 22, 27 et 25 enfants. Tandis qu’à Sougé, ils sont 25, 24 et 26 enfants ventilés dans 3 classes.
A Sougé, Mme Rabinand est nouvelle institutrice. La direction des deux sites (à Assé) reste confiée à Carole Le Bihan.
En juin dernier, les premiers magistrats Jean-Louis Breton (Assé), Philippe Rallu (Sougé), Jean-Luc Tessier (Saint-Georgesle-Gaultier) et Marie Coupard (Saint-Paul-le-Gaultier), le 1er adjoint aux affaires scolaires d’Assé Yves Gérard ainsi que la présidente des parents d’élèves de Saint-Georges ont rencontré le DASEN.
Vers 3 écoles en une
« Le but était d’envisager le regroupement de ces deux RPI pour maintenir les effectifs sur les 3 sites –le 3ème serait Saint-Georges- avec une direction unique. Ainsi, l’Education nationale ne reconnaîtrait plus qu’une seule école ». Les discussions doivent être menées au niveau des SIVOS et des municipalités cette année.
C’est la lutte pour la survie d’une zone rurale qu’on devrait tous avoir en tête…
Le jour de la rentrée, lundi 4 septembre, le Directeur académique des services de l’Education nationale a choisi l’école d’Asséle-Boisne pour assister en vrai à la rentrée. Pouvait-on croire qu’il s’était déplacé pour annoncer un miracle ? Non. « Il n’y avait pas à revenir sur la suppression de la classe… même s’il est venu pour tâter le terrain ». Le député Damien Pichereau était là aussi, lundi. « Je lui ai dit que les seuils d’ouverture étaient plus élevés que les seuils de fermeture… Le député m’a répondu qu’il était très attaché au monde rural… ».