La direction de la Cité scolaire renouvelée
Pour sa première affectation comme proviseur, Pierre Delahaye a obtenu son premier choix : la cité Paul Scarron à Sillé A ses côté, Thierry Corton arrive aussi.
Sillé-le-Guillaume. « La Cité Scarron, je l’avais repérée depuis longtemps… ».
Et, quand le poste de proviseur s’est libéré, Pierre Delahaye l’a positionnée en tête de ses choix de mutation. Pierre Delahaye était le proviseur adjoint du lycée Touchard Washington, au Mans, depuis 7 ans. Il avait auparavant occupé celui de principal adjoint au collège de Champagné, durant 3 ans. Ces fonctions de direction, ce professeur d’histoire les avait endossées après avoir enseigné 12 ans au lycée Yourcenar, au Mans.
Aucune hésitation
L’attention ancienne de Pierre Delahaye pour la Cité Scarron tient d’abord au fait qu’elle intègre collège et lycée, deux types d’établissement qu’il connaît, sachant qu’il s’intéresse au plan global également «à la transition de l’un à l’autre, depuis longtemps ». Ensuite, il juge « assez extraordinaire » la présence de la radio dans l’établissement silléen. La petitesse de la Cité Scarron, surtout comparée au lycée Touchard et à ses 2 500 élèves, ne l’a pas découragé. « Oui, la Cité est petite… mais maintenant, je suis chef ». La mutation est d’autant plus appréciée qu’elle correspond à une promotion.
« L’orientation, un enjeu fort »
La ruralité de l’établissement n’a pas davantage entamé l’enthousiasme du nouvel arrivant. « J’ai passé ma scolarité dans une campagne isolée donc ça ne change pas ». Sachant que le nouveau proviseur n’est pas du genre à se confiner. En effet, il est aussi… étudiant. Il prépare un Master de management des établissements scolaires.
« Ce qui est important pour un élève, et le système de l’Admission post bac –APBest révélateur- c’est de réussir son parcours d’orientation ». Pierre Delahaye estime que « l’école doit accompagner les familles », surtout après qu’elle a beaucoup évolué, « ces 10 dernières années ». Parmi ces changements, le nouveau proviseur retient avant tout l’affaiblissement des diplômes –DNB et bac- l’allongement conjoint de la durée de la scolarité et la suppression du doublement (même s’il reste exceptionnellement la possibilité du maintien décidé par le corps enseignant). « L’enjeu de l’orientation est fort ; le parcours de celle-ci se travaille depuis la classe de 5ème ». Or, pour Pierre Delahaye, les équipes de Paul Scarron sont rompues aux problèmes de transition collège-lycée.