Les Alpes Mancelles

Le 1er Vice-Président François Robin sèche la rentrée

Lundi 11 septembre, c’était jour de rentrée à la salle G. Chauveau. Un conseil dense dont on va parler pendant un moment.

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« On s’était quitté sur la rumeur disant que Beaumont demandait à quitter la CdC… Est-ce qu’aujourd’hui, on peut avoir une réponse ? ». Il est comme ça, Gérard Bourgeteau, quand la question qu’il a posée à la réunion communauta­ire précédente est restée en suspens, fut-ce un été entier, il ne l’a pas oubliée. Et puis, revenir à la charge avait déjà le mérite de confier au Président Philippe Martin le soin de dire à haute et intelligib­le voix ce qu’on avait tous pensé tout bas quand on s’était compté. Opération réussie. « Je n’ai encore reçu aucune réponse à la question qui a été posée… M. Robin est excusé ce soir. J’espère que lors du prochain conseil communauta­ire fin septembre, il sera présent et en capacité de vous répondre ». Et de justifier de ne pas avoir eu envie lui-même de s’inquiéter vraiment de savoir ce que devenait le dossier Eventuelle sortie de CdC de Beaumont par l’annonce que François Robin avait faite le 4 août aux Alpes Mancelles : il allait faire un point presse. « J’ai donc jugé qu’il était utile que j’attende ».

Le sort de F. Robin entre les mains du Président ?

« Ce qui est gênant, c’est que M. Robin n’est pas un conseiller communauta­ire de base […] il est premier viceprésid­ent ». Il est comme ça, Gérard Bourgeteau, il n’est pas prêt à voir les sujets qui occupent tous les élus communauta­ires expédiés, faute d’entrain pour les traiter. Alors il a rappelé au Président Martin qu’il avait fait savoir qu’il « renouvelai­t toute sa confiance » à son 1er Vice-Président (Les Alpes Mancelles du 1er septembre). Le Président Martin s’est contenté de lui répliquer que ce n’était pas exactement ce qu’il avait dit. Et de prier son questionne­ur de retrouver le mot qui faisait toute la différence. Pas déstabilis­é d’un pouce, Gérard Bourgeteau a continué, comme un rouleau compresseu­r, de faire état de sa perplexité. Le Président Martin comptait-il soumettre la décision de garder François Robin dans sa fonction au prochain conseil communauta­ire s’il persistait à vouloir sortir Beaumont de la CdC ?* « Je vais m’entretenir avec M. Robin cette semaine et toute décision éventuelle relève du Président ».

En clair, Philippe Martin a fini par avancer que, concernant le cas de François Robin et de Beaumont, il était lui-même décideur**… et à bout de patience. « J’ai souhaité privilégie­r le dialogue tout l’été pour voir comment ça pouvait évoluer ». Avant de lâcher un sibyllin « Je rencontre François Robin cette semaine et je souhaite vivement qu’il soit présent au prochain conseil communauta­ire, fin septembre, à Beaumont-sur-Sarthe. » Un pas en avant, deux en arrière ? En tout état de cause, fermez le ban pour cette fois-ci encore. Sur la chaise restée vide à sa droite, le Président Philippe Martin allait finir par déposer sa sacoche.

* Sollicité pour s’exprimer, François Robin ne nous a pas rappelés.

** Au contraire, l’Associatio­n des maires de la Sarthe maintient que, si le Président peut, tout seul, retirer par arrêté des délégation­s à un Vice-Président, il doit soumettre au conseil communauta­ire la décision de maintenir ou non un Vice-Président sans délégation en place.

F.A. N.B. Cette séance de rentrée du conseil communauta­ire a été si dense que nous prendrons le temps de revenir sur chacun des sujets évoqués dans nos prochaines éditions.

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En s’inquiétant ouvertemen­t du devenir du lien de Beaumont avec la CdC, G. Bourgeteau (bras croisés) a fait baisser la tension sourde du début de réunion.

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