La Bise-moi vite fête ses 10 ans
Coup de projecteur sur l’association La Bisemoi vite, qui, en gérant le musée de la coiffe, entretient des savoir-faire ancestraux. Rendez-vous vendredi 15 septembre.
L’association La Bise-moi vite fête ses 10 ans. En effet, elle a été créée en octobre 2007, sous l’impulsion de Michèle Baudrier. Ce sont une quinzaine de lingères bénévoles qui gèrent le musée de la coiffe et restaurent les coiffes autrefois portées par les Sarthoises : bonnette, bisemoi vite et galette. A travers cette collection, les couvre-chefs de dentelle permettent de comprendre les codes vestimentaires et les règles sociales, les us et coutumes de la région. Objets précaires, les coiffes sont les témoins d’une époque et d’une société aujourd’hui disparues et sont les vecteurs de nombreux symboles. Leurs coupes, leurs formes, leurs types de broderies ou encore leurs motifs sont autant de renseignements sur le niveau de vie, l’origine géographique ou la profession de celles qui les portaient.
Pour ce 10ème anniversaire, l’atelier de restauration des coiffes sera ouvert au public, de 15h à 18h. C’est là que les lingères bénévoles réalisent chaque semaine les gestes autrefois exercés par les lingères des villages : repassage, amidonnage, démontage, tuyautage, paillage. Elles sont capables de remettre à neuf les textiles dévorés par le temps.
Coup de chapeau
Ces lingères bénévoles méritaient bien… un coup de chapeau. Tous les gestes ancestraux qu’elles accomplissent seront donc mis dans la lumière à travers une exposition intitulée Second souffle. Celle-ci est composée de photographies sur bâche réalisées par Bernard Peningault. Elle sera inaugurée vendredi 15 septembre, dans le parc du château, à 18h30.
Par ailleurs, le réalisateur Nicolas Boutruche a accepté le tournage d’un film dont l’objectif est de retracer l’histoire des coiffes, de mettre en valeur les savoir-faire des lingères bénévoles et d’évoquer l’avenir du musée de la coiffe. Ce film sera diffusé en avant-première à 19h, salle André Voisin, avant d’être de nouveau visible dans le futur centre culturel.