G. Garot : non à « la solidarité à l’envers »
« Un chèque de 400 000€ à chacun des 1000 Français les plus fortunés : le Gouvernement invente la solidarité à l’envers.
Ce mercredi 18 octobre, le journal Libération publiait l’appel que j’ai signé avec plus de 100 parlementaires, demandant au Gouvernement de rendre public l’impact de ses mesures fiscales sur les Français les plus aisés.
Interrogé sur notre demande, le Ministre de l’Economie et des Finances a répondu que la mesure allait « rendre 400 millions d’euros aux 1 000 premiers contributeurs à l’ISF », soit 400 000€ à chacun des 1000 Français les plus riches, sans contrepartie demandée pour financer l’économie réelle et l’investissement des entreprises. Alors que l’Assemblée nationale débute l’examen des projets de lois budgétaires, qui prévoient notamment la baisse des APL pour les 6,2 millions de Français bénéficiaires, et la hausse de la CSG pour les retraites au-dessus de 1200€, le Gouvernement annonce donc un cadeau fiscal sans précédent aux plus fortunés d’entre les Français. Financer un cadeau de 400 millions d’euros offerts aux plus riches, par la hausse de la CSG, et la baisse des APL, pour les Français les plus modestes, cela s’appelle la solidarité à l’envers. Hélas, le Gouvernement reste insensible à la justice sociale et fiscale, pourtant nécessaire pour rassembler les Français et faire avancer notre pays ».