Gladys Chartron-Collier s’en va à Patay
« C’est une bosseuse. Elle a les moyens d’aller loin au sein de la Gendarmerie Nationale ». Voilà ce que pense l’adjudant-chef Frédéric Cateigne du gendarme Gladys ChartronCollier. Malheureusement pour la brigade de Sillé, Gladys s’en va à Patay. C’est clair, la Communauté de brigades d’Artenay (45) va recevoir un élément de qualité.
Originaire de Haute-Normandie, la Dieppoise a toujours rêvé de porter le bleu de la Gendarmerie Nationale. « J’ai toujours dit à mes parents que je voulais devenir gendarme. Je ne sais vraiment pas pourquoi je me suis attachée très tôt à la gendarmerie. Pourtant aucun membre de ma famille n’a été gendarme. C’est peut-être l’uniforme qui m’attirait ».
Elle est ferme et juste
L’uniforme sans doute mais pas que. Gladys Chartron-Collier est tout simplement faite pour ce métier qui lui va comme un gant. Elle est rigoureuse, ferme et juste.
Avant d’entamer une carrière dans la maison bleue, elle a décroché un BTS négociation et relation clients, à Dieppe, avant de passer son concours gendar- merie en 2012. Du coup, « je suis entrée en octobre 2012 à l’école de gendarmerie de Châteaulin. Suite à une blessure, j’ai intégré la compagnie de Châteaudun en avril 2013. Je suis sortie en janvier 2014 pour être affectée à la gendarmerie de Sillé-leGuillaume ».
Après trois mois comme élève-gendarme en terre silléenne, la Dieppoise est passée gendarme « au sein d’une brigade très formatrice. Ici, on touche à tout et on devient rapidement autonome. On a un bon encadrement dans l’unité. L’ambiance est bonne et je quitte Sillé-le-Guillaume et sa région où l’activité est dense. Dans ce secteur, on n’a pas besoin d’aller chercher du travail, c’est le travail qui vient à nous ! ».
Le 16 décembre, Gladys Chartron-Collier quitte définitivement Sillé. « C’est toujours délicat de quitter ses collègues mais je suis contente d’aller vivre une nouvelle aventure professionnelle ailleurs ».
Chafik AOUNI.