Les jeunes mènent une enquête de police
« La médiathèque Michel Nicolas a connu une période mouvementée à la suite de la découverte d’un corps inanimé, » relate la presse du matin. Caroline Guilloux, animatrice au musée des sciences de Laval, avec une quinzaine de jeunes ont endossé le rôle d’enquêteurs pour une affaire policière avec à ses côtés un commissaire dirigeant les opérations. Fabienne Gosselin, pas totalement remise de ses émotions, découvre avec stupeur le corps inanimé d’un homme. Elle explique la situation : « La porte était grande ouverte ! On avait fracturé le système d’alerte, il y avait seulement de la lumière au sous-sol. Là je découvre l’un de mes collègues, Monsieur Journal gisant dans une mare de sang avec à côté une grosse clef à molette pleine de cheveux. On venait de
voler un document très rare. Les pompiers sont venus prodiguer les premiers secours et la police vient d’arriver pour sécuriser la scène du crime et
enquêter !» Les jeunes sont invités à suivre les protocoles : enfiler les combinaisons, mettre les masques, les charlottes et les surchaussures. Ils commencent avec minutie à relever les indices : poils, traces de pas, prises d’empreintes des badauds au cas où se seraient joints le ou les suspects : « On revient toujours sur la scène du crime dit-on ! » Un vocabulaire nouveau, des expressions riches en diversité, ce fut tout un ensemble de démarches auquel se sont pliés les apprentis enquêteurs dans une situation plus que réelle dont ils garderont un bon souvenir et qui « pourrait faire des vocations. Pourquoi pas