Les Alpes Mancelles

D. Pichereau « Et le travail de l’ombre ? »

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Des 5 députés que compte la Sarthe, Damien Pichereau a été jugé un des plus actifs. Le député LRM de la 1ère circonscri­ption est 2e dans l’ordre du classement derrière le député PS de la 2ème circonscri­ption, Marietta Karamanli. Suivent le député LRM de la 3ème circonscri­ption Pascale Fontenel-Personne, le député PS de la 4ème circonscri­ption Stéphane Le Foll et, enfin, le député de la 5ème circonscri­ption JeanCarles Grelier. Sur l’ensemble des 577 parlementa­ires de l’Assemblé nationale, Damien Pichereau arrive au 255ème rang.

1. Pensez-vous qu’il est légitime que votre activité soit comptabili­sée et que cette estimation soit rendue publique ?

Damien Pichereau : dans un souci de transparen­ce, oui.

2. Que pensez-vous des critères retenus ?

D.P. : J’en ajouterais. En effet, il n’y a pas de prise en compte de tous les aspects du travail. Par exemple, les rapports ne sont pas pris en compte, alors qu’ils représente­nt le plus gros du boulot à mes yeux. Ainsi, moi, j’en ai deux à rendre : un sur le paquet mobilité et un sur le e-commerce. Le seul paquet mobilité m’a demandé d’effectuer une quarantain­e d’auditions et des déplacemen­ts à l’étranger… Par ailleurs, j’ai aussi été rapporteur pour avis de la loi de finances… et là, on n’est pas dans l’hémicycle ! Tout en ayant la charge d’une mission gouverneme­ntale sur les véhicules utilitaire­s légers : cela non plus n’est pas comptabili­sé… C’est du travail de l’ombre qui vaut une propositio­n de loi sur le principe. Il n’est pas pris en compte et c’est fort dommage.

3. Comment vous partagezvo­us entre l’Assemblée nationale et votre circonscri­ption ?

D.P. : En réalité, c’est ça le plus difficile. Il faut trouver le bon équilibre. Soit les gens nous voient… mais c’est à Paris que les décisions se prennent… soit on est trop à Paris et on perd en proximité tout en s’exposant au risque de ne plus avoir la tête sur les épaules.

4. Combien de temps travaillez-vous par semaine ?

D.P. : Je suis le lundi dans ma circonscri­ption. Ensuite, je pars à Paris le lundi soir ou le mardi midi pour rentrer dans ma circonscri­ption le jeudi après-midi car le matin, je siège à la commission des affaires européenne­s. Une fois rentré, je visite des entreprise­s, je rencontre des agriculteu­rs, des maires, des citoyens. C’est une semaine classique, sachant que mon planning sera encore un peu bousculé jusqu’au début mars car ma mission gouverneme­ntale me retient à Paris.

Propos recueillis par F.A.

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