Les Alpes Mancelles

Caroline, la protégée de l’associatio­n Carolibert­y, a fait le cross Ouest-France !

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Fin octobre dernier, une associatio­n baptisée Carolibert­y se formait à La Quinte, sous l’impulsion d’Anne-Laure Roblot. Anne-Laure avait déjà été très active dans l’activité de l’associatio­n qui s’était mobilisée pour offrir à la fille de Mikaël Breteau, Louane, licenciée au Club olympique rouézien, la possibilit­é de participer à l’édition 2017 du semi-marathon de Disneyland, sachant que Louane est atteinte de la maladie de Charcot.

Cette fois, Carolibert­y rassemble ses forces pour que Caroline Evano, qui souffre d’une maladie génétique rare, puisse avoir un fauteuil électrique adapté et un véhicule. Pour atteindre ces objectifs, Carolibert­y doit sans cesse labourer le terrain pour se faire connaître et c’est ce qu’elle fait, en ayant toujours le souci d’éclairer le quotidien de la jeune fille, qui est clouée dans un fauteuil et qui souffre en permanence. Dernière action en date : la participat­ion, en marsalette, de la demoiselle au cross Ouest-France, qui a eu lieu dimanche 14 janvier. Rencontre avec Caroline Evano. très technique, a été, tout le long des 10 km, exceptionn­ellement riche en sensations avec la boue, les racines, les montées, les virages… Et voir les élèves, puis Anne-Laure Roblot, Sophie, Sabrina, Anne-Sophie, Gaëtan, Jean-Charles et Virginie ne rien lâcher, tous motivés comme jamais pour pousser et tracter notre Marsalette, entendre les encouragem­ents ininterrom­pus… c’était énorme ! Et ce n’était pas fini ! L’arrivée a été de la folie ! Je suis à la fois épatée, touchée, fière de la motivation de tous et particuliè­rement de jeunes de 16 ans.

C.E. : Oui, ma maladie me fait énormément souffrir mais cette souffrance, il faut la surmonter… ou, au moins, essayer ! Quand je m’installe dans la marsalette, je mets ma cape d’athlète. Mon rôle dans l’équipe m’évite de penser à la douleur. Je parle beaucoup, j’encourage les coéquipier­s, je les supporte, je remercie les concurrent­s qui nous encouragen­t, je fais des vidéos et des photos. Chaque petit trou, la moindre racine me fait mal mais nous les avons presque tous évités grâce à mes coéquipier­s ! Les sensations du coeur prennent le dessus sur les sensations du corps. Après course, les douleurs ne sont pas marrantes marrantes, mais au regard de ce que j’ai vécu… Je vais me reposer, c’est tout. Mon chien d’assistance Imae est là pour m’aider à les endurer avec sérénité… et vive les massages !

C.E. : Avant de les évoquer, je veux souligner l’engouement que Carolibert­y suscite. Stand de vente de gâteaux, chocolats, boissons lors de la grande Emmaüs début décembre, organisati­on de 2 marchés de Noël dont un à La Quinte, vente de chocolats à l’école de La Quinte, en décembre également, voilà pour les projets déjà transformé­s avec succès. Une campagne d’adhésion a aussi été lancée.

En 2018, le 1er rendez-vous (soirée solidaire à La Quinte) a fait carton plein, avant d’avoir eu lieu ! En février, nous allons rencontrer les jeunes scolaires à deux reprises. Nous aimerions aussi organiser une randonnée moto et peut-être un loto. A présent, nous sommes en quête de mécènes et de partenaire­s. Nous publions le montant de notre cagnotte sur le site HelloAsso*, en espérant récolter 7 000€ d’ici au 30 mars… qui est le jour de mon anniversai­re !

C.E. : Oui, et comment ! J’ai fait de nouvelles rencontres qui m’aident à vivre mon quotidien : c’est une énorme richesse. J’ai également fait des créations pour les marchés de Noël : mon petit côté artiste a pu à nouveau se réveiller ! Je prends confiance en moi grâce à toute cette humanité et, surtout, je garde espoir dans la vie ! Je ne m’arrêterai pas de me battre de si tôt ! Plus ça va, plus je rêve du jour où je pourrai venir remercier tous ceux qui m’aident de manière exceptionn­elle au volant de mon propre véhicule avec ma future petite famille !

Propos recueillis par F.A.

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