Rouez attend la signature de l’Etat
Salle comble, vendredi 19 janvier, pour écouter le maire Paul Melot offrir, au nom de tout le conseil municipal, ses voeux de bonne année nouvelle, « un temps important de la vie du village ».
« Imaginer l’avenir dans le contexte politique et économique actuel relève d’un exercice de plus en plus délicat ». Le premier magistrat allait cependant dresser la liste déjà arrêtée des projets 2018. Le temps juste de faire les comptes de l’année 2017, chaque chose en son temps.
Coup d’oeil dans le rétroviseur
« Le conseil municipal n’a pas chômé en 2017 ». Le premier magistrat a justifié son assertion en énumérant la liste des réalisations majeures qui avaient été accomplies. Déjà, il s’était félicité de l’ambiance « constructive » qui régnait dans son équipe.
« Le gros chantier a été l’achat du fond de commerce du bar restaurant… La Rouez vers l’or, ainsi que sa remise aux normes ». Paul Melot est connu pour ses facéties et tout le monde dans la salle des fêtes a bien sûr reconnu Le P’tit Rouézien. Ce sont 160 000 € que la commune a investis au total dans ce lieu, qui est vite devenu le QG du village.
Il y eu un autre « vaste chantier » qui a marqué 2017, mais comme il n’en est qu’au démarrage, Paul Melot allait le citer une seconde fois quand il évoquerait la feuille de route de son équipe pour 2018 : l’aménagement de la rue Andrée Le Grou.
Les joueurs de football rouéziens ont été gâtés : des travaux de remise aux normes à 40 120 € ont été assurés, le concours du Pays de la Haute Sarthe à hauteur de 21 700 € ainsi que celui de la fédération française de foot, pour 5 000 €, ayant soulagé la facture à régler par Rouez, sachant que le montant de celle-ci va encore être allégé puisqu’il y a 6 700 € de TVA à récupérer.
Le maire a donné une autre information, presque de dernière minute, qui concerne le site de Chantepie : cette fois, ça y est, le permis de construire qui donne le feu vert pour y installer des panneaux photovoltaïques est signé. La nouvelle est tombée fin décembre.
Enfin, pour clore cette longue liste des principales avancées qui ont marqué 2017, l’assistance a appris que c’était aujourd’hui 70% des foyers de Rouez qui étaient raccordés à la fibre, « grâce à la communauté de communes de la Champagne conlinoise et du Pays de Sillé et au Conseil départemental ».
… et tour de l’horizon 2018
« Tous les travaux que nous envisageons en 2018 aboutiront sous réserve que le budget communal le permette ». Et des projets, l’équipe municipale en a sous le pied, au point que seuls les plus importants sont ici évoqués.
La poursuite des travaux d’aménagement de la rue Andrée Le Grou vont continuer de « bien occuper la municipalité ». Pour modérer la gêne pour les riverains et les commerçants, la circulation devra être aménagée : circulation alternée un temps et, parfois ponctuellement, interdite (une déviation sera alors mise en place).
La création d’une maison d’assistantes maternelles trotte sérieusement dans la tête du conseil municipal car c’est un projet qui lui « tient à coeur ».
2018 sera également l’année du réaménagement de la place du Stade, qui verre un abribus installé.
Le Club olympique rouézien (COR) est toujours au centre des attentions de l’équipe municipale. Développer la section sport santé, en équipant la salle des sports d’une installation de chauffage et d’une salle de remise en forme constitueront les piliers d’un dossier qui va être élaboré en concertation avec le COR.
Même si le projet de rénover la salle des fêtes et la salle de conseil municipal restent encore à létat de « souhaits », la municipalité va tout mettre en oeuvre pour les concrétiser.
« L’aboutissement de 10 années de travail »
Paul Melot a donné rendezvous à ses administrés pour l’inauguration de la première tranche de travaux de la résidence Serge et Andrée Le Grou, qui adviendra au 1er semestre.
Enfin, le premier magistrat a annoncé que la fondation Le Grou allait cette fois prendre corps. Le Conseil d’Etat a donné son feu vert. Le plus urgent est désormais d’attendre. En effet, le ministre de l’Intérieur et le Premier ministre doivent signer le décret signifiant cette naissance tant attendue à Rouez, dans les 3 ou 4 prochains mois. « C’est pour la municipalité l’aboutissement de 10 années de travail… sachant que l’histoire ne fait que commencer ».