Le centre communal d’action sociale emménage sur le site Regma
Le centre communal d’action sociale de la commune d’Arques-la-Bataille vient de s’installer dans les locaux du site Regma. Le lieu est plus chaleureux et permet de recevoir le public avec plus de confidentialité.
Depuis le 3 octobre, le CCAS, le centre communal d’action sociale d’Arques-la-Bataille, a quitté ses bureaux en mairie pour déballer ses cartons sur l’ancien site Regma. Rejoignant d’autres organismes et association de solidarité, l’ancien bâtiment de direction se transforme en pôle social.
Une main tendue
Après les permanences de la Protection maternelle infantile (PMI), du centre médico-social et l’ouverture d’un vestiaire solidaire par l’Espace GeorgesThurin (EGT), l’ancien bâtiment de direction du site Regma accueille désormais l’équipe du CCAS. Elle a emménagé dans les anciens bureaux du syndicat intercommunal de revalorisation du cours de l’Arques (Sirca) devenus vacants après la fusion des différents syndicats de bassins versants.
« C’est un espace plus cha- leureux, souligne Corinne Bellenchombre, travailleur social au CCAS. Et plus discret. Cela va rendre l’accueil des demandeurs plus confidentiel qu’à la mairie et moins stigmatisant. Malgré les stéréotypes et les idées préconçues, il n’est pas facile de pousser une porte et de demander de l’aide. Nous pouvons tous avoir des parcours de vie accidentés. Chaque dossier est un cas unique que nous gérons de manière anonyme. »
Différentes aides et soutiens existent pour sortir des spirales de la précarité « quelle que soit la problématique nous ne jugeons pas, nous aidons les personnes à s’orienter vers les organismes les plus appropriés et remplir les dossiers administratifs. »
Même longueur d’ondes pour Christèle Gillet, agent administratif ; elle rappelle que « le CCAS est une main tendue, mais contrairement à ce qui peut être dit nous ne donnons pas d’argent directement. Des situations d’urgence peuvent nous amener à donner des bons alimentaires et des produits d’hygiène du quotidien ».
« Il y a des aides par le biais du Fonds de solidarité logement (FSL), mais là aussi l’ouverture des droits est en fonction du quotient familial et du reste à vivre. C’est un apport pour le loyer ou l’énergie, mais les sommes sont versées directement au bailleur, pas au bénéficiaire » ajoute-t-elle.
La confidentialité est le maître mot entre ses murs. Mais si le CCAS dirigé par François Lefebvre s’oriente vers les plus démunis, il est partie prenante dans beaucoup de moments de la vie quotidienne de tous les Arquais. Il soutient l’EGT, intervient dans les différents parcours de la vie scolaire, de la maternelle aux études supérieures, gère le restaurant scolaire, soutient des actions menées par le CIAP, le Comité intercommunal d’aide à la personne, organise le repas des aînés et la distribution de colis et sera bientôt mandaté pour gérer la nouvelle crèche halte-garderie.