Les lycéens ne lâchent pas leur camarade Fatimat
La mobilisation pour le maintien en France de la famille Alausa, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français ( OQTF), ne faiblit pas. Jeudi 27 octobre, une quarantaine de personnes dont une majorité de lycéens d’Ango et Neruda sensibles à la cause de leur camarade Fatimat, ont formé une chaîne humaine dans les rues de Dieppe.
« Nous les connaissons très bien, souligne Killian Giard, du syndicat lycéen Fidl. Nous demandons pour eux un droit à l’éducation et un droit d’asile. C’est une question de principe ! Il y a de vrais risques pour cette famille si elle retourne dans son pays. »
Parrainage citoyen
Formée place du Puits-Salé, la chaîne humaine s’est ensuite rendue à la préfecture. Déjà le 19 octobre, lors d’un rassemblement, une délégation avait demandé à rencontrer le souspréfet, Jehan- Eric Winckler. « Nous avons été reçus par des membres du cabinet qui ont écouté nos doléances mais depuis, nous n’avons plus de nouvelle, reprend Killian Giard. Si nous n’avons pas de réponse, le mouvement va s’amplifier et se généraliser » .
Les soutiens à la famille Alausa demandent le retrait de l’OQTF et en appellent à Bernard Cazeneuve et Najat VallaudBelkacem. Deux jours après la chaîne humaine, les jeunes soutiens de Fatimat Alausa ont de nouveau fait entendre leur voix samedi 29 octobre, à l’occasion d’un sit-in sur les pelouses de la plage de Dieppe. Une poignée de jeunes gens ont fait le déplacement.
Désormais, les partisans d’un maintien en France de la famille Alausa ont rendez-vous le 7 novembre prochain à l’hôtel de ville, où Fatimat Alausa recevra le parrainage citoyen de la Ville de Dieppe. « Nous nous retrouverons à 17 h 15 place du Puits-Salé avant de nous rendre à la mairie » , annonce Killian et Valentin de la Fidl.
Pour suivre l’actualité du mouvement de soutien à la famille Alausa, rendez-vous sur la page Facebook : « Soutien à la Famille Alausa et lutte contre son expulsion ».