Matthieu Monchicourt, nouveau policier municipal
Matthieu Monchicourt prend la suite de Bruno Scrève. Ancien gendarme, il prend l’unique poste de policier municipal de Martin-Eglise.
Depuis le 3 octobre, la commune de Martin- Eglise a un nouveau policier municipal. Il a troqué l’uniforme de la gendarmerie contre une tenue de la police municipale. Matthieu Monchicourt succède à Bruno Scrève, en poste depuis 1998, désormais à la retraite. L’ancien gendarme de 30 ans prend donc un nouveau virage dans sa carrière. Un tournant qui va lui changer son quotidien. Marié et père de jumeaux âgés de 5 ans, Matthieu confie : « J’avais envie de faire autre chose. Je voulais un travail moins prenant. »
Originaire de Duclair
Originaire de Duclair et habitant Envermeu, Matthieu Monchicourt a intégré l’école de sous- officier de gendarmerie à Chateaulin dans le Finistère. Durant trois années, il a exercé en brigade de gendarmerie à Boos puis quatre ans à la centrale nucléaire de Penly où il était également moniteur de tir et de sports de combat. Il est désormais le policier municipal de Martin- Eglise depuis plus de trois semaines. Sous la responsabilité du maire, Gill Géryl, l’unique policier municipal travaille en étroite collaboration avec les élus ainsi que le personnel communal. Ses missions sont multiples comme faire respecter l’ordre (stationnement, sécurité des écoles, infractions liées au Code de la route) ou veiller au respect du Code civil pour les habitants (problèmes de voisinage, salubrité…). « De même, je peux intervenir lorsqu’il y a une plainte de voisinage à l’encontre des gens du voyage sur l’aire du grand passage qui se trouve sur la commune » , précise Matthieu Monchicourt. « Je dois faire respecter l’ordre public. »
Pourquoi un policier municipal plutôt qu’un garde champêtre ? « Martin-Eglise est en milieu rural mais en périphérie d’une zone urbaine. Pour cela, je préfère le statut de policier plutôt que de garde champêtre. Dans l’esprit des gens, la police municipale symbolise plus l’autorité bien que leurs missions soient très proches » explique Gill Géryl.