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La belle fin de saison de Pauline Payen

La vététiste hautotaise conclut sa saison de fort belle manière, avec une 2e place au Roc d’Azur et la victoire du challenge tréportais.

- Ph. B.

Grand rassemblem­ent commercial et sportif où chaque vététiste doit aller au moins une fois, le Roc d’Azur propose plusieurs courses de bon niveau. Auréolée d’une belle saison avec en point d’orgue un titre de championne de France des 3035 ans et une cinquième place aux championna­ts du monde, Pauline Payen s’est rendue dans le Var sans pression particuliè­re. Elle a fait le déplacemen­t pour satisfaire à ses obligation­s profession­nelles, mais aussi pour participer à une course. Dans les deux cas, elle dresse un bilan plus que satisfaisa­nt.

« Je n’étais pas vraiment dedans »

Après une journée entière consacrée à monter un stand, Pauline Payen se présente au départ « pas vraiment dedans » selon ses propres dires si bien que le début de l’épreuve s’avère difficile. Elle souffre pendant les sept kilomètres de roulant et avec des jambes dures, elle ne peut accrocher les roues et laisse partir pas mal de concurrent­s (ndlr : la course comprend les hommes et les femmes).

La représenta­nte du VC Hautot ne suit pas le rythme imposé et pourtant, un déclic va se pro- duire et elle raconte : « Dès la première réelle difficulté, une côte bien raide, j’ai senti mes jambes qui se débloquaie­nt et je me suis dit que c’était parti, ma course était lancée » .

Cependant, le peloton est très dense et il est bien difficile de savoir sa place ; aussi, lorsqu’elle entend un spectateur annoncer « 220 » , Pauline Payen pense que ce n’est pas si mal. Elle continue donc sur le même rythme, progressan­t au fil des hectomètre­s. A la mi-course, les encouragem­ents de ses nombreux supporters lui apportent un surcroît de motivation.

Doublée de façon spectacula­ire par une rivale dans une descente, la vététiste hautotaise produit son effort pour la rejoindre et même la dépasser.

Elle décide alors de faire course commune avec Frédérique Michèle, mais cela ne lui réussira pas jusqu’au bout.

En effet, le mano à mano avec l’adversaire qui l’a dépassée se poursuit. Dans une des dernières bosses du parcours, Pauline Payen n’arrive pas à suivre et elle pense alors conjuguer ses efforts avec celle avec qui elle a fait longtemps course commune, mais Frédérique Michèle n’est plus là.

Notre représenta­nte va donc terminer en solitaire et ce ne sera pas une partie de plaisir : « C’est direction la plage et le sable, mais les cinq derniers kilomètres sont très durs car le vent est de face et violent. Je n’en peux plus et j’accroche des petits groupes en faisant l’élastique avec des hommes. Quand je passe la ligne d’arrivée, j’entends Eric Davaine, le speaker, annoncer que je me classe finalement deuxième de la catégorie derrière la Suissesse Eva Carrer-Enz et je suis très contente » .

La saison de Pauline Payen n’était pas totalement terminée puisque l’Hautotaise était le week-end dernier au départ de la finale du Challenge tréportais. Après avoir déjà gagné les précédente­s étapes de cette compétitio­n, Pauline Payen s’est encore imposée sur le magnifique circuit tracé sur les hauteurs de la ville si bien qu’elle remporte le challenge tréportais, achevant de belle façon une saison dont elle se souviendra certaineme­nt longtemps.

Une saison dont elle se souviendra

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L’épreuve est relevée, Pauline a dû puiser dans ses ressources pour monter sur le podium.
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Au départ de la course, Pauline se disait ne pas être « vraiment dedans ». Et pourtant, elle finira 2e.

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