Le musée conserve son label Normandie Qualité Tourisme
Mercredi 26 octobre s’est tenue la réunion de conseil municipal de Saint-Nicolas-d’Aliermont. Derrière une délibération qui semblait au premier coup d’oeil anodine, se cachait une bonne nouvelle.
Dans le cadre du renouvellement du label Normandie Qualité Tourisme, pour le musée de l’Horlogerie, une invitée mystère a visité la structure.
Elle a donc ce jour-là acheté son ticket d’entrée, qu’il faut aujourd’hui lui rembourser, soit 4 €. Un montant de remboursement réduit, qui a cependant une valeur certaine puisque le musée de l’Horlogerie s’est vu renouveler son label. Le maire, Blandine Lefebvre, a félicité l’ensemble des agents du musée qui ont contribué à cette réussite.
Débat avec l’opposition
Autre bonne nouvelle annoncée aux élus : l’attribution d’une subvention au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux pour un montant de 17 015 €, soit 30 % des travaux d’équipement du parc Bayard, travaux qui s’élèvent à 56 719 €. La caisse d’allocations familiale a pour sa part octroyé une aide prévisionnelle de 23 540 € pour l’activité du centre social pour l’année 2016.
Par ailleurs, Blandine Lefebvre a informé les élus du passage de relais à la direction de l’école de musique de Saint-Nicolas : un duo remplacera l’ancien direc- teur ; de la prise de fonction le 5 décembre de Damien Courboulay pour la coordination du centre social La Parenthèse ; ou encore du recrutement en cours pour le musée de l’Horlogerie.
Alors que certains sujets sont adoptés à l’unanimité, d’autres font débat de la part des élus de l’opposition. Opposition qui s’abstient par exemple pour la création de deux CAE, ces contrats d’accompagnement dans l’emploi, au sein des services techniques, soit 20 h par semaine.
Des emplois motivés en raison du départ à la retraite d’agents début 2017, mais également parce qu’il faut réorganiser les services pour répondre à la démarche zéro phyto. Il est envisagé de créer une petite équipe dédiée à la propreté urbaine. Les remarques de l’opposition portent notamment sur le choix de CAE au lieu d’emploi dans le cadre de service civique.
Des discussions se sont par ailleurs engagées entre le maire et les élus d’opposition une nouvelle fois autour du maintien du territoire de santé de Dieppe. Ce qui dérange ces derniers, c’est que le maire a inscrit ce sujet à l’ordre du jour. Michel Lecoq s’interroge sur les motivations de Blandine Lefebvre : « A mon avis, on est tous d’accord pour la santé de proximité qui est une chose très importante. Mais est ce que ça fait partie de la compétence de notre assemblée de voter ? Je pense que vous faites votre campagne électorale. »
La première magistrate s’en défend : « Pour ce dossier, nous sommes au-dessus de tout clivage politique. J’y travaille avec Sébastien Jumel et d’autres. Il m’est apparu normal de vous demander votre avis et donc de voter sur ce point important. La loi prévoit un territoire de démocratie sanitaire. Ça veut dire quoi ? Qu’une fois encore on va tout éloigner de Dieppe ».
« Ce que je veux absolument, ajoute- t- elle, c’est défendre notre territoire de santé de proximité, et donc notre hôpital de Dieppe. Aujourd’hui, j’ai le sentiment qu’on cherche à éloigner les pouvoirs de décision du terrain. Avoir un seul territoire de santé à l’échelon du département est totalement incohérent, nous ne serons plus audibles ! » . Cette délibération a été finalement adoptée à la majorité, l’opposition n’a pas pris part au vote.