Le projet n’est pas pour tout de suite
La construction d’un nouveau centre de secours aux Grandes-Ventes est un dossier qui traîne depuis plus de trois ans. Les difficultés financières du Sdis 76 ne vont pas dans le sens d’un déménagement imminent des pompiers ventois.
Vieillissante, trop petite et surtout très mal placée (les camions sortant directement sur la RD 915), la caserne des sapeurspompiers des Grandes-Ventes n’est plus adaptée. Le projet de construction d’un nouveau centre de secours n’est pourtant pas pour tout de suite. La nouvelle réforme financière et immobilière du Sdis 76, le Service départemental d’incendie et de secours de Seine-Maritime, n’arrange en rien les demandes répétées du maire des GrandesVentes Annick Bocandé.
« Il y a un ordre de priorité »
Un responsable de la communication au SDIS a confirmé la construction d’un nouveau centre de secours. Il a cependant mis en avant les difficultés financières et les nombreuses autres demandes. Le département compte 85 centres, 100 000 m2 à rénover ou à bâtir pour un montant de 10 millions d’euros sur 10 ans. « Nous venons d’établir notre programme immobilier, comprenant une liste de centres qu’il faut reconstruire ou réhabiliter. » Il précise : « On est conscient de la situation. Mais il y a un ordre de priorité. Le centre des Grandes-Ventes va être reconstruit. Mais je ne pourrais donner une date qu’en février 2017 » .
« Un dossier qu’on ne néglige pas »
Le maire, Annick Bocandé, reconnaît que le « dossier est complexe et que le centre ne sera pas construit en 2017. Nous sommes encore dans les prémices du projet. » Elle assure néanmoins que « Le projet des Grandes-Ventes est considéré comme prioritaire » . Mais comme elle le souligne : « Je comprends que nos pompiers soient impatients. Nous avons une équipe jeune et dynamique. Il y a, de plus, une augmentation des effectifs et une féminisation du corps qui nécessitent vraiment un changement. Mais c’est le Sdis qui a la main sur le dossier et la construction des centres. Je tiens à dire à nos soldats du feu que nous ne les abandonnons pas. »
Elle admet une avancée : « Nous avons trouvé un terrain. Il reste à la commune à l’acheter. Nous ne voulions pas que le centre soit trop loin et trop près des habita- tions. C’est bruyant. Il s’agit d’un terrain rue d’Orival, du côté de la zone d’activi- tés. Le Sdis a approuvé ce choix » .