La JS Saint-Nicolas RENDEZ-VOUS À PARIS. devant le CNOSF aujourd’hui
C’est aujourd’hui que la Jeunesse Sportive de Saint-Nicolas d’Aliermont, via son président Loïc Beaucamp, sera entendue à Paris, dans les locaux du CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français) suite au match du 6e tour de coupe de France entre Saint-Nicolas et Caudebeclès-Elbeuf.
Eliminé sur tapis vert au niveau de la LFN (Ligue de Football de Normandie), le club aliermontais conserve un mince espoir de se qualifier pour le 7e tour de la coupe de France. Il faudrait pour cela que la conciliation menée ce vendredi par le CNOSF avec les instances de la Ligue de Football de Normandie aboutisse favorablement.
Lors de son premier passage en commission de discipline de la LFN, la JSSNA avait eu match perdu sur tapis vert pour « un jet d’eau émanant des supporters aliermontais » . En commission d’appel de la LFN, il a été démontré (témoignages et documents à l’appui) que le fameux jet d’eau était intervenu par un joueur caudebecais qui n’a pas été entendu. La commission d’appel avait malgré tout maintenu sa décision de donner match perdu à la JSSNA pour « manquements graves à son obligation de garantie de la sécurité incombant au club recevant » .
Des questions subsistent…
Alors, évidemment, des questions subsistent : Si la JSSNA a vraiment fait preuve des manquements graves évoqués, pourquoi a-t-elle écopé « seulement » d’une amende de 160 €, laquelle avait déjà été décidée en commission de discipline suite au « jet d’eau » ? Pourquoi, aussi, si la décision en appel est réellement fondée, le club aliermontais n’a-t-il pas fait l’objet d’une sanction de suspension de terrain ou d’un voire plusieurs matches à disputer à huis clos ? Pourquoi, enfin, son organisation du tour précédent face à Cléon vient-elle d’être saluée par la commission de discipline de la LFN qui s’est réunie récemment pour d’autres incidents ? Est-ce plausible qu’un club ait mieux organisé le 5e tour (Cléon) que le 6e tour (Caudebec) de coupe de France ?
Autant de questions qui jettent une très grosse zone d’ombre sur le fondement réel de la décision prise par la LFN. Gageons que le CNOSF aura suffisamment de poids pour faire rétablir la vérité.