La future com’com n’attire pas les habitants
Peu d’habitants sont venus à la réunion qui leur était pourtant destinée, afin de présenter les enjeux de la fusion des communautés de communes.
La réunion publique à l’initiative de la municipalité de Blandine Lefebvre, maire de SaintNicolas- d’Aliermont, n’a pas mobilisé la foule, lundi soir 12 décembre, à l’Espace des 4 Vents. Le thème consistait à présenter à la population nicolaisienne les tenants et les aboutissants de la nouvelle communauté de communes qui va naître le 1er janvier 2017, les Falaises du Talou, fruit d’un élargissement de la com’com Monts-et-Vallées aux communes de Petit-Caux et quelques autres de la communauté de communes Yères et Plateau.
Il s’agissait pour Blandine Lefebvre de permettre à chacun de ses habitants d’en savoir plus. Côté élus, Blandine Lefebvre a été rejointe par trois entités de la future collectivité Falaises du Talou : Gérard Picard, président de la com’com des Monts et Vallées, Patrick Martin, maire de Petit-Caux, et Martial Fromentin, président de la com’com Yères et Plateaux, dont quelques communes rejoindront Falaises du Talou. En finalité, la réunion a principalement porté sur les grandes lignes de la future intercommunalité, les compétences obligatoires, facultatives ou optionnelles. Les raisons pour lesquelles Falaises du Talou va naitre, les motivations quant au choix du nom et du logo, les obligations en matière d’accueil de gens du voyage, la collecte et le traitement des ordures ména- gères qui, en 2017, ne seront plus confiées à un syndicat, le transfert de deux bibliothèques de Petit-Caux et leur personnel ou encore le musée de SaintMartin, le complexe Ludibulle, qui vont dorénavant entrer dans la corbeille de Falaises du Talou.
Les rares questions ont porté sur la volonté ou non, selon les possibilités, d’accueillir de nouvelles entreprises ou industries. Mais aussi le nombre d’élus qui vont gérer Falaises du Talou, le changement de président ou encore son nombre de viceprésidents.
Qu’en conclure ? Cette réunion, organisée pour informer, n’a eu qu’un succès des plus modérés… Qu’en déduire ? Que les Nicolaisiens font pleinement confiance à leurs élus ? Ou qu’ils s’en désintéressent ?