Des oeuvres abîmées vont être restaurées
Au Château-Musée de Dieppe, cette année, plusieurs oeuvres vont être restaurées. La Ville a sollicité des subventions pour financer ces travaux et pour monter deux nouvelles expositions importantes.
Le Château-Musée de Dieppe recèle dans ses réserves de véritables petits trésors. Mais certains ont subi les affres du temps ou ont été abîmés par l’homme. Régulièrement des oeuvres sont donc sélectionnées pour être restaurées. Mais cela a un coût. Ainsi lors du dernier conseil municipal de Dieppe, le 14 décembre dernier, les élus ont voté des demandes de subventions que la Ville va solliciter auprès de la Drac, la Direction régionale des affaires culturelles et de la Région Normandie.
Une oeuvre lacérée
Dans le cadre de cette politique de restauration d’oeuvre, le conservateur, Pierre Ickowicz, a privilégié cette année trois axes. Tout d’abord ce sont des costumes et bijoux appartenant aux collections du musée qui sont concernés. Des objets destinés à être exposés cet été ou l’automne prochain dans le cadre de l’exposition Les Bijoux d’Elsa Triolet.
En effet, le musée a décidé de présenter cette exposition appartenant à la commune de Saint- Etienne- du- Rouvray et de l’étoffer d’une trentaine de pièces sorties de ses propres collections. Le coût de cette présentation est estimé à 17 000 €. Une subvention a également été sollicitée pour participer à son financement.
Deuxième axe choisi, la restauration d’oeuvres appartenant à la collection Saint-Saëns. En effet, afin de valoriser cette collection à l’occasion du centenaire de la mort du compositeur en 2021, un programme pluriannuel de remise en état des oeuvres est prévu jusqu’à cette date.
Enfin dernier projet, la restauration de sculptures et de peintures appartenant aux collections permanentes du musée. Et notamment celle du tableau intitulé Le Portrait de Gustave Rouland par Mélicourt Lefevre. Il bénéficie déjà d’un mécénat privé de 3 500 €. Cette restauration s’annonce d’ores et déjà spectaculaire puisque l’oeuvre, conservée au Château-Musée depuis la fin du 19e siècle a été… lacérée. Le conservateur ne connaît pas l’origine de ces dégâts mais pense à une vengeance ou à un acte de malveillance. Sa renaissance sera donc un événement.