Une nouvelle centenaire au Bois-Joli
Marguerite Chevalier est la neuvième centenaire qui souffle ses bougies à la maison de retraite des Grande-Ventes. Aujourd’hui, deux résidentes ont cent ans et un résident a eu 99 ans.
La centenaire à l’honneur ce vendredi 3 mars à la maison de retraite du Bois-Joli aux GrandesVentes, c’est Marguerite Chevalier, née Avisse, le 28 février 1917 à Torcy. Elle s’est mariée le 29 avril 1935 à Torcy avec Edouard Chevalier. Ils ont eu trois enfants – Pierre, Michel et Georges, sept petits enfants –, 11 arrière- petits- enfants et deux arrière- arrière- petits- en- fants. Toujours pleine d’entrain, Marguerite Chevalier continue à profiter de la vie.
Elle tenait l’auberge du Cheval blanc
Pendant une trentaine d’années, le couple Chevalier a tenu l’auberge du Cheval blanc à Torcy. Marguerite Chevalier y faisait la cuisine avec le bon beurre et la bonne crème de sa maman. Ils ont ensuite repris une petite ferme jusqu’à leur retraite dans les années 90.
Marguerite Chevalier s’est ensuite installée dans une petite maison près de la poste des Grandes-Ventes en 1995. C’est en 2012 qu’elle entre au Bois-Joli.
« Une personne avec qui on ne s’ennuie pas »
La toute jeune centenaire a une passion qu’elle pratique toujours, la marche, et « par tous les temps et pas toujours très couverte, souligne Pascal Pommier, directeur du Bois
Joli. Quand je lui fais remarquer que par - 8 °C elle n’est pas raisonnable, elle me dit « vous avez raison M. le directeur, je vais rentrer car mon fils va arriver et il va me disputer » . Elle aimait aussi le vélo et suivait les courses cyclistes avec son époux.
Pascal Pommier conclut en lisant ce qui se dit des Marguerite que l’on fête le 16 novembre. Elles aiment la tranquillité, sont travailleuses et persévérantes. Al-
truistes, émotives, elles peuvent parfois piquer des colères.
« Marguerite Chevalier est qualifiée au Bois-Joli de personne amusante et fantai-
siste avec qui on ne s’ennuie
jamais » , souligne- t- il. Son humour est sans doute une des raisons de sa longévité.