Un demi-siècle d’amour pour Léone et Michel Antil
Cinquante ans jour pour jour, Léone et Michel Antil sont revenus devant le maire pour sceller leur demi-siècle d’amour, entourés de leur famille et amis. Rendez-vous est pris pour les noces de camélias.
C’était le 4 mars 1967. Léone Leroux, née en juillet 1947, et Michel Antil, né en octobre 1945 se prenaient mutuellement pour époux en la mairie de Bellencombre. Un demi-siècle plus tard, jour pour jour, le 4 mars 2017, ils ont renouvelé leur engagement à la mairie de Cressy.
Il avait repéré une jolie jeune fille
C’est dans cette commune où ils résident dans la même maison depuis 1969, qu’ils se sont dit oui pour la première fois. C’est donc Marc Petit, le maire de Cressy, qui a officié ce samedi, conjointement avec Thierry Prévost, maire de Bellencombre, à la demande des époux Antil. La cérémonie a permis de retracer les grandes étapes de la vie du couple.
Léone et Michel se sont rencontrés en 1963 à la filature de Saint-Hellier, où ils étaient tous les deux employés. Michel avait « déjà repéré une belle jeune fille qui traversait le village de Cressy à vélo pour aller chez son frère » , se souvientil. Peu après leur arrivée à Cressy, Michel a très vite travaillé dans le bâtiment où il a fait toute sa carrière. Léone a alors arrêté de travailler pour élever leurs enfants et elle a repris le travail à la boulangerie de Cressy de 1972 à 2012.
De leur union sont nés trois enfants et ils ont maintenant cinq petits-enfants et un arrièrepetit-enfant. Tous deux sont très impliqués dans les différentes associations de la commune : foyer rural, club des aînés et anciens combattants. Michel est un conseiller municipal très actif qui répond toujours présent en cas de besoin. Il est aussi le porte-drapeau de la commune.
Avant de faire signer l’acte, non officiel, du mariage célébré ce jour, Marc Petit a relu aux époux les articles de loi régissant le mariage qui avaient été évoqués le 4 mars 1967. Les époux ont alors pu se dire à nouveau oui. Pour clore la cérémonie, le maire, a souhaité revoir les époux pour les noces de camélia, l’an prochain, et a invité l’assemblée à partager un vin d’honneur servi à Montreuil-en-Caux d’où sont originaires les parents de Léone.