Les nouvelles constructions se dévoilent
Dans le cadre du mois de l’architecture, les trois nouveaux bâtiments emblématiques du Val Druel, à Dieppe, ont été visités.
« Qualité, complémentarité… La réflexion autour de la rénovation du Val Druel est extrêmement intéressante » , s’enthousiasme Pascal Victor, président de la Maison de l’architecture de Normandie. A l’initiative de la visite du jour, il a choisi d’emmener le public à la découverte des trois projets phares redessinant un quartier imaginé 45 ans plus tôt par l’architecte star Oscar Niemeyer.
Même si le projet de ce dernier s’est finalement trouvé largement amendé, hommage lui est rendu à travers la nouvelle salle sportive polyvalente qui portera son nom. Dessinée par le Dieppois Valentin Bernard et son associée Hélène Latour, cette dernière, encore en travaux, devrait être terminée d’ici un peu plus d’un mois.
Matériaux nobles
« Nous avons privilégié la luminosité et fait le choix de matériaux nobles »
, expliquent les concepteurs. Grandes surfaces vitrées et design minimaliste caractérisent en effet ce bâtiment à dominante bois/ béton dont l’étage sera dévolu au club d’échecs.
Quelques mètres plus loin, Serge Goldstein présente Le Triangle, qui accueille depuis fin 2015 la cantine de l’école Sonia-Delaunay et la Maison des jeunes. « Cette forme n’est pas née d’un caprice d’architecte, elle répond à un contexte où se mêlent ville, école et nature » , explique-t-il.
De l’autre côté de l’école, un second édifice imaginé par les frères Goldstein ( Serge et Lipa, ce dernier étant absent le jour de la visite) se dresse : multifonctions, il « embrasse le quartier » et héberge la mairie annexe, le centre social Mosaïque et la bibliothèque-ludothèque.
Satisfait de ces réalisations qui répondent visiblement aux besoins de leurs occupants, l’architecte évoque toutefois « des chantiers rendus complexes par la faillite de trois entreprises en cours de route » .
Que quelques mois pour monter les dossiers
Les visiteurs semblent conquis. Luc Mangé souligne quant à lui l’efficacité des services techniques municipaux qu’il dirige : « A notre arrivée en 2008, nous n’avons eu que quelques semaines pour monter les dossiers permettant d’obtenir les subventions de l’Anru, l’Agence nationale de rénovation urbaine, sans lesquelles rien n’aurait été possible ! »