La renaissance d’Alpine ECONOMIE. bénéficie aux entreprises dieppoises
En sortant son A110, Alpine mise sur le haut de gamme et la qualité. Un pari qui bénéficie aux entreprises locales qui ont fait la preuve de leur savoir-faire. Le made in Dieppe tire son épingle du jeu.
Lors de la présentation de l’A110, son dernier bijou, à l’occasion du salon de l’automobile à Genève voilà quelques semaines, Alpine a joué la carte du made in France. Mais surtout du fabriqué à Dieppe, un gage de qualité dans cette petite usine du groupe Renault, « berceau historique » comme le précisait le dossier de presse distribué aux journalistes du monde entier.
« Opportunité pour le territoire »
« L’expérience des équipes de Dieppe dans la fabrication de véhicules de sport et les investissements réalisés – dont une nouvelle ligne automatisée dédiée à l’assemblage de la carrosserie et de la plateforme tout en aluminium de l’A110 – sont autant d’atouts pour la fabrication d’une excellente voiture de sport » ajoutait ce dossier de presse.
Une nouvelle voiture haut de gamme va donc sortir des chaînes de production diep- poises cet automne qui permet de faire rayonner Alpine, mais pas seulement ! Dans la région dieppoise, plusieurs entreprises ont apporté leur pierre à l’édifice, ce qui ravit Patrice Gault, le président de Dieppe Méca Energies, ce cluster qui réunit plus de 120 membres.
« En tant que président de Dieppe Méca Energies, la renaissance d’Alpine est une opportunité pour la société Alpine comme pour le terri- toire. L’A110 est une voiture de qualité premium d’un niveau haut de gamme pour sa catégorie » , martèle-t-il.
Promotion des savoir-faire locaux
« Des entreprises du territoire ont ainsi remporté des appels d’offres pour travailler sur l’industrialisation, [c’està-dire la mise en place d’éléments techniques pour installer les chaînes de fabrication], ou fabriquer des composants du véhicule » , explique-t-il, sans toutefois lever le voile sur les noms et le nombre d’entreprises concernées, par souci de respect de la confidentialité demandée par Alpine.
Si Patrice Gault est aussi ravi des retombées locales, c’est que dès les prémices du projet, il a fait la promotion des entreprises de la région dieppoise et de leurs savoir-faire auprès des dirigeants d’Alpine et notamment de Bernard Ollivier.
« Il s’agissait de faire connaître les potentiels de la région » rappelle-t-il. Surtout que l’usine dieppoise avait des exigences de haute qualité pour mener à bien son pari. Exigences auxquelles pouvaient répondre plusieurs sociétés de la région.