Une résidence pour personnes atteintes d’un handicap psychique
Samedi 25 mars, la première pierre d’une résidence d’accueil pour personnes souffrant de troubles psychiques stabilisés a été posée rue Hubert-Vain à Dieppe. L’association Alve gérera cette structure de 21 logements.
Dans la toute nouvelle rue dénommée Hubert-Vain, sur la Zac Dieppe sud s’élèvera d’ici mars 2018 une nouvelle résidence. Celle-ci sera gérée par l’association Alve, qui vient de s’implanter à Dieppe (lire encadré ci-dessous) et se destine à loger des personnes souffrant de troubles psychiques stabilisés.
La première pierre posée
Samedi 25 mars, la première pierre de cette nouvelle structure a été officiellement posée par le maire de Dieppe, un représentant de Sodineuf Habitat normand – ce bailleur social étant le maître d’oeuvre du chantier – et surtout Eric Médrinal, le président de l’Unafam, l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques, et Patrice Simon, le président d’Alve.
A la base de ce projet, Eric Médrinal a mis toute son énergie pour voir naître cette structure permettant à des malades d’être autonomes. Lorsqu’un appel à projets a été lancé par l’Etat pour la création d’une telle résidence, l’Alve a travaillé avec l’Unafam et a été retenue.
Construite par Sodineuf
La résidence, qui est donc construite par Sodineuf Habitat normand, sera composée de 21 logements individuels, des T1 et T1 bis d’une surface allant de 21 à 32 m2 et de parties communes : salon, salle à manger, cuisine, buanderie.
Ces appartements seront réservés aux personnes ayant de faibles ressources, « présentant une souffrance psychique dont l’état est suffisamment stabilisé et dont l’autonomie permet d’accéder à un logement privatif » , explique l’association. Elles seront accompagnées au quotidien par une équipe de l’Alve, le tout en lien avec le service psychiatrique de l’hôpital de Dieppe.
Du côté du budget, cette résidence qui coûtera 1,7 million d’euros est financée par des subventions de Dieppe- Mari- time, de l’Alve, de la Région, de l’Etat, de la fondation de l’Abbé Pierre et, pour un peu plus de la moitié, par un prêt auprès de la Caisse des dépôts et consignations.