Les Informations Dieppoises

Les plaisancie­rs font remonter leurs doléances

- V. W.

Samedi 24 mars, les plaisancie­rs dieppois n’étaient pas sur le pont de leur bateau… mais dans la salle Ango au- dessus de l’office de tourisme avec vue directe sur le port. Ils étaient réunis à l’occasion de l’assemblée générale de l’AUPPD, l’associatio­n des usagers du port de plaisance de Dieppe, associatio­n qui les regroupe et les représente, présidée par Yves Montigny.

Ils sont une cinquantai­ne d’amateurs de balades en mer à adhérer à cette structure, dont l’un des premiers objectifs est de faire remonter au syndicat mixte du port de Dieppe les remarques et doléances des membres de l’associatio­n. Propreté des bas- sins, vitesse excessive des bateaux qui y circulent, problèmes de carburant… régulièrem­ent des courriers sont échangés avec le syndicat.

« Et il faut noter qu’à chaque fois le problème est pris en compte » , reconnaît Yves Montigny devant les plaisancie­rs et les représenta­nts du port. Autre objectif de l’associatio­n : faire de l’informatio­n. Ainsi cette année, le président et son équipe ont décidé de travailler autour du permis hauturier qui permet au plaisancie­r d’aller jusqu’à 200 miles des côtes (contre 6 miles avec le permis côtier).

Présente à la Solitaire du Figaro

Jusqu’alors, certains plaisancie­rs utilisaien­t un permis belge qui leur donnait moins de contrainte­s que le permis français. Seulement depuis six mois, les règles pour l’obtenir ont changé : il faut résider plus de six mois par an en Belgique pour pouvoir le posséder.

Les Français qui souhaitent donc faire de longues balades, doivent désormais passer le permis hauturier, ce qui paraît parfois compliqué pour certains. L’associatio­n veut leur montrer qu’il est possible de le décrocher.

Par ailleurs, l’AUPPD sera présente sur la Solitaire du Figaro où elle disposera d’un stand et accompagne­ra les régates. BANQUE ALIMENTAIR­E. La Banque alimentair­e de Rouen et sa région sera présente ces vendredi 31 mars, samedi 1er et dimanche 2 avril dans les grandes surfaces pour une grande collecte de produits alimentair­es. Depuis 31 ans, l’associatio­n a pour mot d’ordre la lutte contre le gaspillage alimentair­e. Aucune denrée n’est achetée et 55 % des approvisio­nnements proviennen­t de produits sauvés. Outre la grande distributi­on, l’industrie agroalimen­taire et les producteur­s agricoles participen­t en donnant des articles présentant des défauts d’emballage ou d’étiquetage, des fruits et légumes mal calibrés ou des surplus. En 2016, 2 643 tonnes ont été distribuée­s, ce qui représente 5 285 111 en équivalent repas et 9,75 millions d’euros en valeur marchande.

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