Le romancier dieppois fait sa bonne alchimie
Le Feu sacré de l’alchimiste, c’est le titre du troisième roman de Claude Diologent. Cet auteur d’origine dieppoise emmène ses lecteurs au 16e siècle, sur les pas d’un apprenti alchimiste. Il sera en séance de dédicaces ce week-end à l’hôtel Mercure.
A l’occasion du Festival du livre et des arts dans tous ses états de Dieppe, Claude Diologent, un enfant de Dieppe devenu enseignant en Dordogne, présentera son troisième roman qu’il vient de publier chez Esneval Editions.
Le Feu sacré de l’alchimiste, c’est une histoire qui se déroule à Rouen, en pleine Renaissance. Elle raconte les aventures de Martin, l’apprenti de Johannes Balsamo, un médecin alchimiste qui lui-même a été l’élève de Paraclèse.
La violence des guerres de religions
« L’histoire démarre en 1560 et elle couvre les 12 ans de la vie du personnage qui vit une quête intérieure confrontée aux violences des guerres de religion, de la troisième guerre à la SaintBarthélémy, et l’Inquisition en dernière partie » précise l’auteur.
L’histoire ne se cantonne pas aux limites géographiques de la ville de Rouen. L’auteur emmène ses lecteurs d’un lieu à un autre ; il les a tous visités, il s’y est immergé et il s’est imprégné de l’atmosphère qui s’y dégage un demi-millénaire plus tard.
« C’est un roman historique et en même temps un roman de transmission et de réflexion sur le sens de la vie » glisse Claude Diologent. Le lecteur suit les aventures du jeune Martin, 17 ans, qui apprend à faire des élixirs d’un médecin chevronné, des potions médicinales très convoitées à l’époque pour apporter des soins, pour guérir.
« Tout est authentique dans ce livre, je me suis appuyé sur les travaux d’Amboise Paré, c’est étayé et mon manuscrit a été supervisé par un vrai alchimiste » confie l’auteur.
Premiers émois, premières déceptions
Ce week-end, Claude Diologent présentera et dédicacera son roman au Festival du livre et des arts dans tous ses états, un salon culturel organisé par Esneval Editions à l’hôtel Mercure de Dieppe (lire également en page 40).
Même s’il est professeur des écoles à Vitrac près de Sarlat, Claude Diologent aime retrouver ses racines familiales dans la ville aux quatre ports où il y a vécu de 1968 à 1977. Il a fréquenté le dojo de Daniel Dumesnil, « le premier à m’avoir expliqué les liens entre le corps et l’esprit » se souvient-il.
Puis, il a décroché son baccalauréat au lycée Jehan-Ango sur les hauteurs de la ville. « J’aime Dieppe, cette ville a été le terrain de jeu de mes premiers émois amoureux et de mes premières déceptions, glisse-t-il. Et même si je ne vis plus à Dieppe, je suis heureux d’avoir trouvé un éditeur ici » .