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Ils seront 1 000 au boot camp

Dimanche, environ 1 000 participan­ts sont attendus à Quibervill­e-sur-Mer pour le Boot Camp Run. Parmi eux, des habitués des efforts en conditions particuliè­res.

- Christophe Quesne

« Partir et arriver tous ensemble » Du basket au Boot Camp

En l’espace d’un an, il est devenu un fervent pratiquant de Boot Camp. Ancien basketteur âgé de 37 ans, Maxime Truptil participer­a dimanche à son troisième Boot Camp Run avec ses camarades de travail de la centrale EDF de Paluel. L’Offranvill­ais privilégie­ra une nouvelle fois le côté fun de l’épreuve et le partage qu’elle permet.

« J’ai longtemps joué au basket à Perriers-sur-Andelle et à Mont-Saint-Aignan, ex

plique Maxime Truptil. C’était du niveau départemen­tal. Puis j’ai arrêté toute activité sportive. J’ai repris le sport le jour où je me suis lancé dans le Boot Camp voici tout juste an. C’était déjà sur l’épreuve de Quibervill­e-sur-Mer » . Comment a- t- il découvert cette discipline ? Tout simplement par l’intermédia­ire de son épouse qui pratiquait le sport avec Franck Deloménie comme coach. « Elle s’est inscrite sur le Boot Camp et j’ai suivi, raconte

Maxime Truptil. J’ai monté une équipe avec des collègues de service de la centrale Paluel. Cela nous a permis de nous côtoyer en dehors du travail » . Notre Offranvill­ais ne va pas oublier son premier Boot Camp Run de Quibervill­e de sitôt : « Comme cela marquait ma reprise du sport, je n’ai pas été déçu durant les jours qui ont suivi. Les crampes étaient au rendez-vous le lundi et le mardi… J’ai alors fait connaissan­ce avec quelques muscles que je ne soupçonnai­s pas » . En connaisseu­r qu’il est désormais du Boot Camp, Maxime Truptil considère que « l’épreuve de Quibervill­e est plus difficile que celle de Miromesnil, notamment en raison de la boue dans les marécages. L’an dernier, nous sommes partis dans les derniers et c’était particuliè­rement physique, parfois à la limite du praticable. Mais nous nous sommes vraiment bien marrés, notamment lors de la traversée de la rivière et de la descente en rappel le long de la falaise »

Ses collègues de travail n’ont pas été en reste, notamment l’ancienne joueuse de tennis Caroline Dudouet qui sera sur ses terres à Quibervill­e, commune

où elle réside. « Elle trouve ce qu’elle recherche dans le Boot Camp, à savoir effectuer de l’exercice dans la bonne humeur et sans véritable esprit de compétitio­n. Comme ça ■ nous a plu, ce sera notre troisième participat­ion dimanche à Quibervill­e. Il devrait y avoir trois ou quatre équipes de notre service et notre devise restera identique : partir et arriver tous ensemble » .

Les équipes « Les petits

baigneurs » partiront dans la deuxième vague et éviteront certaineme­nt la boue collante de

l’édition 2016. « Nous compterons encore sur notre tracteur Cyril (Sudre). C’est vraiment le meilleur d’entre nous, insiste

Maxime Truptil. Il nous prête toujours main-forte et c’est lui qui nous porte. C’est aussi cela le Boot Camp : Il y a une notion d’entraide, de partage et de sport plaisir » . Branchés sur le courant continu du Boot Camp, les salariés EDF prendront assurément du plaisir à courir, sauter et ramper sur un circuit difficile, parsemé de 36 obstacles. Des sourires et d’innombrabl­es souvenirs viendront ponctuer le périple.

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