447 765 cachets psychotropes découverts dans un camping-car
Nouvelle saisie exceptionnelle pour les douaniers dieppois : le 20 mars dernier, 447 765 cachets psychotropes ont été découverts dans un camping-car sur le point d’embarquer à bord du Transmanche. La marchandise était destinée au marché britannique.
Après l’annonce vendredi dernier d’une saisie de 33 000 produits dopants à bord d’un poids lourd à destination de l’Angleterre (voir notre édition de mardi), les douanes dieppoises viennent d’officialiser une seconde prise d’envergure. 447 765 cachets d’un médicament non autorisé équivalent à l’anxiolytique Valium ont en effet été saisis le 20 mars dernier en gare maritime de Dieppe.
Dix caches aménagées dans le véhicule
Ils ont été retrouvés dans un camping- car immatriculé en Pologne qui s’apprêtait à embarquer à bord du Transmanche. Les douanes, se livrant à un contrôle de routine, ont été alertées par les « justifications confuses » du chauffeur quant au motif de son voyage.
Elles ont ainsi entamé des recherches s’avérant rapidement fructueuses. « Au total, dix caches aménagées ont été découvertes : sous un faux plancher, sous le lit, dans les réservoirs d’eau, dans les cloisons situées autour des appareils électroménagers et même dans un caisson fixé sous le véhicule » , explique une source proche de l’enquête. Une marchandise estimée à un total de 76 000 €.
Un chauffeur britannique
L’enquête a été confiée au service des douanes judiciaires avec l’appui des services de Nantes et l’appui technique de la douane de Rouen.
Elle a déjà permis d’établir que le chauffeur, d’origine britannique, est dans un premier temps arrivé en France via la liaison Douvres- Calais, avant de se rendre en République Tchèque, visiblement pour s’approvisionner.
Une enquête internationale
Le 20 mars dernier, l’homme tentait de rallier l’Angleterre, pays auquel sa marchandise était destinée. « Ces produits étaient peut-être voués à la recoupe avec d’autres substances, mais nous ne pouvons rien affirmer à ce stade » , précisent les douanes.
Placé en garde à vue, le chauffeur a offert les garanties suffisantes pour être relâché le temps de l’enquête.
Les investigations vont désormais se poursuivre à l’échelle internationale.