Carnet de campagne
Ira, n’ira pas. Sébastien Jumel, le maire PCF de Dieppe, organise ce mardi 18 avril un meeting en plein air au cours duquel il devrait faire connaître sa position sur les élections législatives, « pour l’avenir de notre territoire, de la France et prolonger l’espoir » écrit-il sur les réseaux sociaux. Le rendez-vous est fixé à 17 h sur le front de mer près du restaurant Le Bas-Fort-Blanc. Le secret sur les intentions de Sébastien Jumel est bien gardé, rien n’a filtré sur ses choix en cette fin de semaine. Debout la France. Frédéric Siard, un cadre dieppois de Debout la France, a annoncé qu’il a quitté ce parti à cause « de la faiblesse du projet en termes de politiques concrètes » . Ce souverainiste ne regrette rien et reconnaît les valeurs de DupontAignan, « mais à Dieppe, ce parti ne constitue pas une assemblée politique forte, nous menons juste quelques débats entre nous » . Il a pris sa carte aux Républicains : « Je ne suis pas sensible aux élites LR parisiennes, mais j’ai été conquis par les cadres locaux comme Thierry Dulière avec qui on peut échanger » . En pays de Caux. Les électeurs de droite et du centre de la 10e circonscription auront l’embarras du choix aux législatives. Il y a deux candidats : Charles d’Anjou, un conseiller municipal d’Yvetot, et Jean-Nicolas Rousseau, le maire d’Anvéville et viceprésident de la communauté de communes d’Yerville-Yvetot. Le premier s’estime légitime : il a obtenu l’investiture des instances nationales. Le second, centriste et modéré, affirme jouir du soutien de nombreux élus. Interrogé à ce sujet, Pascal Martin, le président UDI du Département, semble gêné : « La décision appartiendra à chaque candidat, dit-il. Il faut y aller étape par étape. C’est l’élection présidentielle qui donnera le La des législatives » . Sens commun. Le candidat socialiste Jean-Pierre Thévenot commence à devenir plus offensif envers ses adversaires. Dans la nuit de samedi à dimanche, il a partagé une actualité sur sa page Facebook en rappelant que Charles d’Anjou est l’un des quelques candidats de Sens commun à avoir reçu l’investiture des Républicains. Thévenot prévient que ce mouvement est « contre l’avortement et le mariage pour tous » .