Les Informations Dieppoises

Miser sur le bon projet

Suivant les rues du centre-ville, les propriétai­res de locaux commerciau­x ont plus ou moins de difficulté­s à louer leurs biens. Tous ont besoin de croire au projet proposé.

- C. L.

Depuis quelques semaines, de petites pancartes ont fleuri sur les vitrines des locaux commerciau­x du centre- ville de Dieppe. Elles indiquent chacune le numéro à contacter pour une location, précisant ainsi que le local est vide et prêt à accueillir un nouveau projet. C’est le cas au 4, rue de l’Oranger, en face de l’église Saint-Jacques.

« La fermeture du précédent commerce est très récente, souligne le propriétai­re qui préfère rester anonyme. Ce n’est pas lié au chiffre d’affaires mais plutôt à un projet de vie de l’ancienne locataire. Mais je ne suis pas inquiet car je n’ai jamais eu de souci pour louer ce local, je ne saurai pas expliquer pourquoi… » .

« Déjà dans le métier»

Rue de La Barre, à la place de Pêcheurs d’Islande, une conserveri­e qui a fermé il y a un an, un nouveau commerce va voir le jour. Une bonne nouvelle pour la rue mais aussi pour le propriétai­re. « Les locataires préfèrent que je ne dévoile pas la surprise… » , confie-t-il. Lui aussi avait choisi de mettre son numéro de téléphone directemen­t sur la devanture.

« J’avais demandé à l’agence immobilièr­e de le faire mais finalement, je l’ai fait moi- même, ajoute- t- il. Forcément, ça interpelle les gens » . Il fait très attention aux personnes qui le contactent. Ses nouveaux locataires sont déjà des commerçant­s. « Je veux avoir des gens qui sont déjà dans le métier » , poursuit-il. La nouvelle boutique va être ouverte par un couple qui voulait tout simplement changer de région.

« Je suis rassuré ! »

« Ce qu’ils vont faire me plaît beaucoup, explique-t-il. Ça me rassure » . Car pour le propriétai­re, tout n’a pas toujours été aussi simple. Il y a quelques années, il est tombé sur un locataire qui ne payait pas. Et l’histoire s’est finie au tribunal avec des frais et de la perte de temps.

Dans quelques jours, des travaux vont débuter dans son local, rue de La Barre. Un axe passant où il n’a jamais rencontré de difficulté­s pour louer son bien. « Je suis pour une rue semi-piétonne » , lâche-til. Mais un peu plus loin, sur la voie de circulatio­n, les choses ne semblent pas aussi simples. Au mois de janvier, Nana Malice a fermé ses portes. Le propriétai­re du local de 22 m2 n’a pas encore trouvé de repreneur. « Nous ne sommes pas pressés, indiquet-il. Il vaut mieux ne pas louer que de mal louer ! » .

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Depuis 15 jours, le local au 4, rue de l’Oranger est vide, à Dieppe.

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