Sébastien Jumel candidat
Après avoir tâté le terrain et ménagé le suspense pendant plusieurs semaines, Sébastien Jumel a officialisé sa candidature aux élections législatives. L’annonce a été réalisée mardi 18 avril depuis la terrasse du Bar’O’Mètre en présence de ses sympathisan
S’engouffrant dans le sillage d’un Jean- Luc Mélenchon à marée haute dans les sondages, Sébastien Jumel est sorti du bois ce mardi : il sera bel et bien candidat aux élections législatives des 11 et 18 juin. En présence d’une bonne centaine de personnes conviées pour l’occasion, le maire de Dieppe a officialisé la nouvelle depuis le front de mer, sur la terrasse du Bar’O’Mètre.
« J’aime cet endroit, j’y viens souvent pour me ressourcer… et définir le bon cap » , lance l’édile dans un accès de lyrisme.
Persuadé que « quelque chose d’inédit et d’inattendu se passe à gauche » , il explique que ses proches, Christian Cuvilliez et Guy Sénécal en tête, l’ont « convaincu qu’il existe une fenêtre pour l’emporter » . Il aborde donc cette nouvelle bataille électorale « plein d’énergie et d’enthousiasme » , endossant « la responsabilité de prolonger et d’amplifier la résonance de la campagne présidentielle de Mélenchon » .
Candidat malheureux à la députation en 2007 et 2012*, il estime les cartes « complètement rebattues » cette année. S’il s’attend à un « rude com- bat » , il se montre optimiste au moment d’affronter – entre autres – une Blandine Lefebvre « compromise par son soutien à Fillon » , une « députée dépitée » [Marie Le Vern] depuis l’échec de Manuel Valls à la primaire et « un Front national qui reste sur ses fondamentaux » , eu égard à la récente polémique autour de la déclaration de Marine Le Pen sur la rafle du Vel d’Hiv.
« Il faut qu’on s’engage pour qu’ils dégagent » , clame l’élu communiste, reprenant le slogan de la « France Insoumise ».
S’il est désigné par les électeurs, Sébastien Jumel promet de ne pas être un député « palais doré, déconnecté de son territoire » et de « porter la voix des habitants de Dieppe et de l’ensemble de la 6e circonscription » . Faisant référence à Zebda – « un groupe [qu’il] aime bien » –, il avance que la « lutte contre les injustices » resterait son « essence ordinaire » .
Par ailleurs, en vertu de la loi limitant le cumul des mandats, l’accès à cette responsabilité le contraindrait à abandonner sa fonction municipale. Mais le néo-candidat prévient : « Que ceux qui se réjouissent de me voir quitter Dieppe s’inquiètent : jamais, au grand jamais, je ne laisserai cette ville et ses habitants » .
Pour assurer une éventuelle relève, il garantit que l’équipe qui l’entoure, « solide et solidaire » , serait « capable de poursuivre à [ses] côtés les chantiers engagés » … sans aller jusqu’à glisser le nom de celui qui le remplacerait.
Pour l’heure, le secret reste également de mise quant à l’identité de son suppléant. « J’ai l’embarras du choix » , sourit-il avant de préciser que, dans un souci de représentativité du territoire, « il devrait être issu de l’autre bout de la circonscription » .
« Une fenêtre pour l’emporter » « On s’engage, ils dégagent »