Tenue correcte exigée
Dimanche 23 avril aura lieu le premier tour de l’élection présidentielle. Catherine Préterre, adjointe au maire de La Gaillarde, explique l’organisation rigoureuse du bureau de vote pour cet instant civique par excellence.
Nouvelle mesure nationale pour cette élection présidentielle puisque les bureaux de vote des petites communes seront ouverts de 8 h à 19 h au lieu de 18 h précédemment. « Peut-être une manière de lutter contre l’abstentionnisme ? », s’interroge Catherine Préterre, adjointe au maire de La Gaillarde, naturellement sensible à l’acte civique par excellence.
Au cours de cette journée électorale, « 12 personnes se relaieront, formant à chaque fois un groupe de trois durant 2 h 45 pour tenir le bureau de vote dans les règles », indique l’adjointe. A chaque personne revient un rôle déterminé. Un premier responsable assure la réception des cartes d’électeur et d’identité. Il indique le numéro d’électeur au suivant qui le recherche sur la liste dont il dispose où figurent tous les électeurs potentiels de la commune (336 à La Gaillarde).
Une enveloppe est remise au votant et celui-ci se rend dans l’isoloir afin d’exprimer son droit dans le secret, puis retour au bureau. Sur une liste d’émargement où le troisième responsable du bureau aura repéré son nom, il signe ; ayant glissé l’enveloppe dans l’urne, on entendra résonner le solennel : « A voté ».
Vigilance
Pour ce scrutin, en raison des menaces terroristes, « même si on ne pense pas qu’il puisse se passer quelque chose dans notre petite commune », souligne Catherine Préterre, des normes nationales exigent une vigilance absolue afin d’assurer la sécurité.
Par exemple, il est recommandé d’être attentif aux personnes qui entrent dans le bureau et d’identifier des intrus. D’avoir si possible bien en vue toutes les vitres et éviter que celles-ci soient dans le dos des respon- sables du bureau.
Par ailleurs, l’adjointe fait remarquer qu’elle dispose d’une liste où sont répertoriées des personnes représentant chaque candidat et qui sont habilitées à se rendre dans les bureaux de vote afin de vérifier que le scrutin respecte comme il se doit une égalité de traitement des candidats. Par exemple, lors de l’installation, qu’un même nombre de bulletins soit bien mis à la disposition des électeurs. « S’il juge qu’il y a un défaut dans le scrutin, le représentant peut demander un recours », précise Catherine Préterre.
Dépouillement
Dans les cinq minutes qui suivent la fermeture du bureau de vote, l’urne est ouverte et place au dépouillement auquel participent des scrutateurs qui assistent les responsables du bureau électoral. A savoir que « le dépouillement est ouvert au public », rappelle l’adjointe. Ici encore, l’opération est scru- puleuse et rigoureuse. Des paquets de dix enveloppes sont constitués. Le nombre d’enveloppes est comparé au nombre d’émargement. Puis, notation du nombre de voix.
Enfin, le procès- verbal est dressé et la comptabilisation établie. Seront définis le nombre d’électeurs potentiels, le nombre de votants, de votes exprimés qui ne sont pas nuls ou blancs. Un responsable dépose en gendarmerie les documents, feuille de comptabilité et procès-verbal qui sont transférés à la préfecture.
Le tour est joué. Les résultats sont exposés dès que possible à l’extérieur de la mairie sur le panneau d’affichage.