Tout a commencé avec Bertrand Laffillé
Jacques Remi dit qu’il est arrivé par hasard à la pratique de la peinture. C’est une rencontre, celle avec l’artiste Bertrand Laffillé, qui l’a amené à sortir le chevalet, les toiles et les pinceaux. La genèse de cette histoire remonte à une vingtaine d’années
« Débrouille-toi »
Jacques Remi était le médecin de famille et il est plutôt admiratif du travail de Laffillé. Il commence à acquérir quelques oeuvres de l’artiste varengevillais et ce dernier lui fait visiter son
atelier. « A cette époque, Bertrand donnait des cours de peinture et un ami médecin les suivait, raconte Jacques Remi. J’avais dit à Bertrand que, lorsque je serai à la retraite, je viendrai moi aussi à ses cours » . Sa carrière professionnelle achevée, Jacques Remi a été rappelé aux bons souvenirs de Bertrand Laffillé – « J’espérais qu’il avait oublié » confie l’ancien médecin. Laffillé ne donnait plus de cours, mais il a invité son ancien médecin à se rendre sur les motifs avec lui. « Il n’y avait rien d’établi entre nous » , précise le maître. Jacques Remi ajoute : « Il m’a dit : débrouille-toi et fait ce dont tu as envie » . Jacques Remi a dû se contenter de quelques conseils et des critiques.
Du désir et de la joie
« La notion entre peintre amateur et peintre professionnel ne veut rien dire, martèle Bertrand Laffillé face à la modestie
de Jacques Remi. Il faut du désir, de la joie dans la pratique et une pratique régulière. Jacques est entré tout de suite dans cette histoire, les résultats sont à la hauteur »