Elle donne de son temps pour lutter contre la mucoviscidose
Virginie Hérichard est la présidente de Souffle en Seine, une association dieppoise qui oeuvre dans la lutte contre la mucoviscidose. Mercredi 3 mai, l’organisation sera au Carrefour Market d’Offranville pour sensibiliser le grand public à cette cause.
Virginie Hérichard n’est aucunement touchée, ni de près ni de loin, par la mucoviscidose. Elle s’est engagée bénévolement dans cette cause par affection pour Grégory Lemarchal, un jeune chanteur qui est décédé de cette maladie le 30 avril 2007. En 2011, elle a fondé l’association Souffle en Seine à Dieppe. Concrètement, que fait votre association Souffle en Seine ?
Nous apportons de l’information sur la mucoviscidose et nous sensibilisons les gens au don d’organe. Nous remettons de la documentation au public pour lui faire part des derniers progrès techniques, les découvertes médicales qui ont été faites et sur le don d’organe. C’est quoi dose ?
C’est une maladie génétique. Les personnes qui en sont atteintes ont le mucus qui est trop épais, c’est ce qui tapisse les la mucovisci- organes. C’est surtout spectaculaire au niveau des poumons. Ça nécessite un traitement lourd et une greffe pulmonaire. Avez-vous des contacts avec des malades de la mucoviscidose en région dieppoise ?
On en voit mais ils se rapprochent rarement de nous. Souffle en Seine reste une petite structure domiciliée à la Maison des associations de Dieppe avec une dizaine d’adhérents. Nous ne finançons pas non plus directement la recherche. Nous faisons don des bénéfices que nous réalisons à l’association Grégory-Lemarchal. Que va-t-il se passer mercredi 3 mai à Offranville ?
Notre association a l’opportunité d’avoir un stand au Carrefour Contact d’Offranville. Avec un groupe de stagiaires du Cecop de Dieppe, le Centre de communication professionnel, nous allons sensibiliser les gens à la lutte contre la mucoviscidose et en proposant une vente de pâtisseries réalisées par les stagiaires du chantier d’insertion L’Arlequin du centre de formation Fodéno. La notoriété de l’association Grégory-Lemarchal fait-elle de l’ombre à des associations comme la vôtre ?
Non pas du tout, nous oeuvrons dans le même sens. L’association Grégory-Lemarchal n’organise pas directement de manifestations ; elle s’appuie sur un réseau associatif qui, localement, gravite autour d’elle. Souffle en Seine, par exemple, a participé à l’organisation logis- tique d’un concert à Forges-lesEaux. L’association Grégory-Lemarchal est-elle déjà intervenue auprès de malades en région dieppoise ?
Je ne sais pas précisément. Mais l’association est toujours là quand elle est sollicitée pour l’achat d’équipements spécifiques ou pour permettre aux jeunes qui sont atteints de cette maladie de pouvoir poursuivre leur scolarité.