Les Informations Dieppoises

4 mois après la tempête, la maison d’Aurélie reconstrui­te

Lors de la forte tempête du 12 janvier dernier, un arbre s’est abattu sur la maison d’Aurélie Legoaziou. Quand la nature fait mal les choses, que les arbres ne tiennent plus, l’amitié tient bon. En attendant, la famille occupe toujours un gîte à Quibervil

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Il est arrivé quelque chose de rare à Aurélie Legoaziou et sa famille. Le soir de la tempête Egon, au début de l’année 2017, un arbre a été déraciné par le vent et s’est abattu sur leur maison. La nature ne fait pas toujours bien les choses…

Comme une explosion

Ce soir- là, elle était seule avec son fils âgé de 9 ans, son conjoint s’absentant en semaine pour le travail. Elle se souvient du choc qu’elle compare à une explosion. Dès lors, la maison ne peut plus servir d’abri. Les dégâts sont énormes. Toiture, électricit­é, salle de bains, vétusté générale.

Du jour au lendemain, la famille n’a plus de logement. Elle trouve un refuge chez les parents d’Aurélie. Mais la mai- son est petite et la situation ne peut durer qu’un temps. Quant à l’assurance, celle-ci s’engage à prendre en charge six nuits à l’hôtel.

Des réseaux d’amitié précieux

Heureuseme­nt, les amis sont là et ils mettront la famille en relation avec les propriétai­res d’un gîte à Quibervill­e-sur-Mer où elle vit toujours aujourd’hui. Par ailleurs, le hasard, qui peut aussi bien faire les choses, veut qu’Aurélie soit secrétaire comptable dans le bâtiment. Et les deux entreprise­s pour lesquelles elle travaille, l’une de plomberie et l’autre de couverture, ont pris les choses en main autant que possible.

Aurélie admet que, dans les coups durs, « c’est quelque chose ces réseaux d’amitié qui se déclenchen­t automatiqu­ement pour aider » . Même l’expert qui aurait pu se contenter de l’expertise a fait preuve de sollicitud­e et de bienveilla­nce en donnant de nombreux conseils.

Fin des travaux en juin

En tout, le sinistre a été évalué à 50 000 € dont 4 500 aux frais d’Aurélie et son conjoint. Les travaux devraient être terminés fin juin et la nouvelle toiture a été posée. Ensuite, il faudra très probableme­nt couper les hêtres. Ceux qui sont alignés devant la maison et dont faisait partie l’arbre effondré, « par tran- quillité d’esprit », Aurélie.

Et puis, c’est de bonne guerre, il faut bien couper un peu de bois pour faire du feu ! reconnaît

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