Une nocturne BRADERIE DU POLLET. pour l’année prochaine ?
Moins de déballeurs, moins de visiteurs, la braderie du Pollet est en perte de vitesse. Les organisateurs pensent à un changement de formule pour 2018. Explications.
Valérie Therin et Michèle Grenet se retrouvent chaque année à la braderie du Pollet. Pendant un an, elles préparent ces deux journées en rassemblant les objets dont elles veulent se débarrasser. « Ça demande beaucoup de temps de préparation », confient-elles. De la vaisselle, des bijoux, des vêtements, des livres, de l’argenterie… Leur petit stand est plein à craquer.
Si les deux femmes ont le sourire, elles remarquent qu’il y a eu moins de chalands, ce weekend des 13 et 14 mai. Certaines rues habituellement prises par les exposants sont vides comme celles autour du syndicat mixte du port de Dieppe ou près du pont Colbert. « Nous avons eu quelques retours négatifs, souligne Etienne Canaple, le président des Vitrines de Dieppe, association organisatrice. Nous avons dû décaler de huit jours les dates de la braderie à cause de l’élection présidentielle. Et au final, il y avait beaucoup de foires à tout le même week-end… Forcément, ça pénalise » .
Par ailleurs, le temps n’a pas été de la partie, notamment le dimanche matin où la pluie a fini par s’inviter. « Certains particuliers ont quand même bien travaillé » , ajoute Etienne Canaple. Le prix au mètre est fixé à 7 € pour les deux jours depuis trois ans ; 230 exposants ont fait le déplacement et comme d’habitude, les vendeurs profes- sionnels se trouvaient quai du Carénage, entre le pont Ango et la Poste.
Le dimanche saute
Si cette édition n’est pas à inscrire dans les annales, la braderie sera reconduite l’année prochaine. Les organisateurs pensent à une nouvelle formule sur une journée avec une noc- turne. Le samedi pourrait être privilégié « car les meilleures ventes se font souvent le premier jour » , poursuit Etienne Canaple. Les Vitrines de Dieppe cherchent également des petits groupes d’animation comme des chanteurs ou des clowns.