Un peu de Tahiti au village

L’association La Orana Maïana a été fondée en octobre 2016 par Romain Queruel, âgé de 48 ans, et sa femme Jiulia, 40 ans, avec l’intention de faire connaître le Pacifique et l’Océanie par le truchement de la danse tahitienne.

Le voyage

Voyageons un peu. Jiulia est née aux Seychelles, puis s’est installée à Nouméa en Nouvelle- Calédonie. Elle apprend la danse tahitienne auprès d’un chorégraphe talentueux issu des grands ballets de Tahiti et internationaux, puis devient son assistante et donc professeure elle-même.

Jiulia rencontre Romain qui a quitté la France pour l’aventure à Nouméa, autour de la danse. Ils ont une fille : La Orana Maïana. Ce qui signifie « je la veux, je la désire » en tahitien, traduit Jiulia. La Orana Maïana devient également le nom de l’association.

En 2011, Jiulia et Romain arrivent en France, en Normandie. Au début, « loin des îles, ce n’est pas facile de s’habituer au climat » note la danseuse. En réalité, c’est à Fontaine-leDun désormais que l’aventure continue. Romain encourage Jiulia à reprendre les cours de danse. C’est grâce à la confiance de Christophe Viger du comité d’organisation de Fontaine-leDun et à Yves Lefrique, le maire, que la salle Bourvil se mue en Tahitienne tous les lundis soir.

La coutume

« La danse à Tahiti, c’est la coutume, remarque Jiulia, tout le monde sait danser » . Non pas une danse mais plusieurs comme le Tamouree et le Houla. Des danses particulièrement corporelles et sensuelles : Jiulia mentionne la douceur des gestes accomplis. Un véritable langage, « une langue des signes » ditelle en imitant la houle de la mer avec la main.

Huit femmes, vêtues de paréos, ont adhéré et suivent les chaloupes de Jiulia. Un moment qu’elles trouvent unanimement convivial, relaxant et sportif. Et puis c’est une autre culture, une façon de s’ouvrir sur le monde et de voyager. Il suffit d’en- tendre Jiulia expliquer le rite du tatouage en Nouvelle-Calédonie pour le comprendre…