Les Informations Dieppoises

« J’ai toujours assumé mon caractère »

Après avoir notamment entraîné le SPO Rouen et l’ALM Evreux, Laurent Sciarra est aujourd’hui sans club, mais pas sans activité. Grand ami de Boris Desjardins, directeur du casino de Dieppe, il sera un des invités du All Star Game samedi.

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Les Informatio­ns Dieppoises : Où en êtes-vous sur le plan basket ?

Laurent Sciarra : Depuis mon départ d’Evreux, je n’ai pas retrouvé de club et nous ne sommes pas à la bonne période pour commencer des recherches. Il ne faut pas être dupe car le marché est assez fermé ; c’est donc assez compliqué, mais je n’ai pas le temps de m’ennuyer étant très occupé par mes activités de consultant à la radio et à la télé. Etes-vous à la recherche d’un club ?

Il faut savoir que le marché en Pro A et Pro B est très fermé ; il faut attendre la fin de la saison et des play-offs et voir ce qu’il va se passer dans les clubs. L’essentiel est de croire en soi, c’est mon cas et je ne suis pas pressé. De plus, cela va me permettre de venir à Dieppe ce week-end. Je suis ami de longue date avec Boris (Desjardins) et c’est vraiment par amitié pour lui que j’ai accepté. Toutefois, cela me fait toujours plaisir de venir dans les salles et rencontrer le monde du basket amateur, sans que ce soit péjoratif car nous avons la même passion. Connaissez-vous Dieppe ?

Non pas du tout car même lorsque j’étais coach à Rouen ou à Evreux, je voyageais beaucoup du fait de mes autres activités et je ne restais pas beaucoup dans la région. Je suis content de venir au bord de la mer même si mon séjour va être bref. Vos activités en communicat­ion suffisent à votre bonheur ?

Elles m’occupent, mais me laissent aussi du temps. A la télévision sur Eurosport, le plus gros du travail a lieu en début de saison lorsqu’il faut prendre connaissan­ce des rosters et des changement­s d’effectif des clubs que l’on va retrouver en coupe d’Europe. A la radio, c’est différent car sur RMC, je participe à une émission où on ne parle pas que de basket, mais de tous les sports et avec des personnes d’horizons divers ; cela oblige à s’intéresser à un peu tous les sports, mais ça a toujours été mon cas. Je suis issu d’une famille très sportive qui regardait Stade 2 tous les dimanches pour connaître tous les résultats. Faire partie des « Grandes gueules » sur RMC vous va bien…

(Rires) Oui, c’est une image qui me colle à la peau ; en France, on catalogue vite les gens, mais je m’en fous ; j’ai toujours assumé mon caractère et ma façon de penser ou de parler. Avez-vous le temps d’assister à des événements sportifs ?

Oui et j’aime bien aller voir du hand, du volley ou du foot même si ma préférence reste au basket. Je suis allé à Cergy Pontoise soutenir récemment mon ami Philippe Da Silva et aupa- ravant, j’ai vu jouer l’équipe de Laurent Foirest. Cette semaine, je pense assister aux matches de play-offs de Pro A à Paris-Levallois, mais sans arrière-pensée juste de façon relax. Que pensez-vous de ces play-offs et du niveau du championna­t de France ?

Les play- offs sont intéressan­ts. On a vu que la vérité de la saison régulière n’est pas celle des play-offs et c’est bien comme ça. Je suis impression­né par la densité physique de ParisLeval­lois, mais je pense qu’il va aussi falloir compter avec Châlon et encore avec l’Asvel qui a déjà éliminé Monaco et a gagné à Strasbourg. En Pro B, Evreux est capable de tout. Concernant le championna­t, on dit souvent qu’il est atypique, mais ça ne veut pas dire grand-chose. Il faudrait surtout que plusieurs clubs comme Monaco, Strasbourg ou Villeurban­ne réussissen­t à se distinguer en Eurocoupe ; cela leur permettrai­t d’avoir des arguments pour conserver leurs joueurs majeurs plusieurs saisons.

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