Le projet d’extension du secteur piétonnier fait débat

La municipalité projette d’étendre le périmètre piétonnier en centre-ville et plusieurs tests ont – ou vont avoir – lieu. Chez les commerçants, cette ambition divise. Si les patrons de bars sont ravis de l’opportunité d’étendre leur terrasse, d’autres s’i

« Améliorer le cadre de vie, sécuriser le centre-ville, favoriser la promenade et le commerce de proximité. » Voilà les buts poursuivis par la municipalité, qui envisage l’extension du domaine piétonnier dans le centre de Dieppe.

Depuis le 30 juin, la rue de Clieu et la rue Gustave-Rouland, qui relient l’église SaintJacques au front de mer, sont ainsi fermées à la circulation automobile à titre expérimental, jusqu’à l’intersection avec la rue du Haut-Pas.

« Convaincus des bienfaits »

À l’initiative de la proposition, les élus écologistes s’affirment « fondamentalement convaincus des bienfaits du projet » et envisagent d’ores et déjà de transformer l’essai. « Pour la rue de Clieu au moins, l’objectif est de rendre ce test définitif » , affirme Frédéric Weisz, 3e adjoint au maire, au cours de la réunion publique organisée en mairie le 5 juillet dernier.

Puis, de début septembre à mi-octobre, une opération similaire sera menée sur la portion non-piétonne de la Grande rue, reliant la place Nationale au quai Henri IV. Prévu en même temps que celui de l’axe Clieu-Rouland, ce test a été repoussé après la levée de boucliers – pétitions à l’appui – des commerçants du secteur, redoutant de perdre une partie de leur clientèle estivale.

Une majorité d’entre eux étant toujours contre le projet (voir ci-dessous), le groupe écologiste s’est voulu rassurant à leur égard dans leur tribune publiée dans le journal municipal de mai : « Le samedi où l’accès est condamné pour les voitures, le marché n’est pas déserté, au contraire […] La première piétonnisation avait en son temps provoqué aussi des contestations, mais personne ne voudrait revenir dessus aujourd’hui. »