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Brandon Chaumont-Leclerc au nom du père

Chez les Chaumont, le judo est une histoire de famille. Franck, le père, est le professeur du Dojo de Saint-Martin-en-Campagne et Brandon, le fils, vient de le rejoindre pour acquérir sa ceinture noire.

- Ch. Q

Si son père Franck Chaumont est professeur au Dojo de SaintMarti­n en Campagne, Brandon Chaumont-Leclerc a découvert et progressé dans le judo sous les couleurs du JC Belleville-surMer. C’est donc aux côtés de la professeur Valérie Charuel que Brandon Chaumont-Leclerc a passé ses différents grades avant de rejoindre son père pour passer et obtenir sa ceinture noire.

Plus technicien que compétiteu­r

« J’ai commencé le judo à 6 ans au JC Belleville, explique Brandon Chaumont-Leclerc. Valérie Charuel m’a beaucoup appris et permis de progresser. J’ai gravi tous les échelons à Belleville jusqu’à obtenir la ceinture marron. Et c’est seulement il y a deux ans que j’ai rejoint mon père au Dojo de Saint-Martin-en-Campagne » .

Davantage technicien que compétiteu­r, Brandon Chaumont-Leclerc (20 ans) a décroché sa ceinture marron en juin 2011. Il a passé le kata avec le JC Belleville et obtenu les points nécessaire­s à Saint-Martin-enCampagne. « J’ai travaillé avec Maximilien Bellêtre et passé le shodan à Houlgate avec Loïc Camel » .

Par ailleurs commissair­e sportif et étudiant en deuxième année de STAPS, Brandon Chau- mont-Leclerc souhaite « continuer le judo. J’ai la ceinture noire et je veux en profiter avant de penser au deuxième Dan qui n’est pas d’actualité. Mon père m’a transmis le virus du judo depuis que je suis dans le berceau. Mais il n’a pas souhaité être mon premier professeur afin que je ne sois pas sous la contrainte de pratiquer son sport. Or, je ne pratique pas le judo pour lui mais pour moi » .

« J’aime conseiller les jeunes »

S’il souhaite devenir professeur des écoles, Brandon Chaumont-Leclerc aide parfois son père sur les tatamis : « J’aime conseiller les plus jeunes judokas » . Quant à Franck Chaumont, il voit « des qualités d’obstinatio­n, de patience et de générosité » à son fiston. Aussi, il pensait que « ce serait plus difficile d’avoir son fils comme élève » . Le duo n’a pas fini de s’illustrer pour le Dojo de Saint-Martin-en-Campagne.

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Franck Chaumont (à g) est heureux de voir son fils rejoindre le cercle des ceintures noires;

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