Les halles des Vertus COMMERCE. attendent les commerçants
Jeudi 27 juillet, une réception était donnée aux Vertus pour célébrer la fin des travaux des nouvelles halles implantées à l’entrée de Saint-Aubin-sur-Scie.
« L’emplacement est royal, les impôts pas très élevés, le stationnement aisé : cela va surtout permettre à des petites structures de dédoubler leur activité, voire de s’agrandir. » Jeudi 27 juillet, Bernard Bazille, maire de Saint-Aubinsur-Scie, s’est montré enthousiaste au moment de présenter les nouvelles halles de SaintAubin aux habitants, élus et commerçants locaux. Après six mois de travaux, la construction du bâtiment implanté dans la zone des Vertus, à la sortie de Dieppe, vient de s’achever. D’ici la fin de l’automne, huit commerces (voir ci-contre) y auront pris place, ainsi qu’un cabinet dentaire, un orthophoniste et des kinésithérapeutes.
L’ensemble tourne le dos à la route nationale, pour s’ouvrir vers un quartier tout neuf : une vingtaine d’habitations vont en effet sortir de terre dans les mois à venir.
Quête d’harmonie
« Pour nous les travaux commencent lundi ! »
, précise un couple de Dieppois présent lors de la réception. « L’ambition est de créer un nouveau quartier s’inscrivant harmonieusement dans le paysage, à cet emplacement qu’occu- paient les Serres Brunet, explique l’architecte dieppois en charge du projet, Frédéric Chesnelong. La première vertu d’une architecture est de s’effacer dans son environnement. J’espère qu’on croira rapidement que cet endroit a toujours existé. »
« Ravi d’avoir fait confiance à Raynald Hautot [le promoteur du projet] » , l’ancien propriétaire du terrain, Michel Brunet, garde un oeil attentif sur l’avenir de la zone. Pas étonnant, puisque la boulangerie « La Fromenterie », qui ouvrira prochainement dans les halles, sera tenue par sa fille, tandis que son fils est à la tête du Jardiland voisin. L’horticulteur retraité s’est par ailleurs montré touché par l’attention de la mairie, qui renommera bientôt la rue traversant le quartier du nom de son père, Jacques Brunet. Ancien résistant, il avait acquis ce terrain en 1963 avant d’y ériger une pépinière devenue institution.