Les Informations Dieppoises

« Chanter devant les Dieppois, OTYS. le meilleur moment de ma vie »

Le chanteur dieppois Otys va faire la première partie de Keblack, le 15 août, pour le festival Rock sur les galets. L’occasion de faire découvrir son « new funk » au public. Un moment que ce compositeu­r-interprète attend depuis de nombreuses années.

- Propos recueillis par Camille Larher

Comment avez-vous appris que vous faisiez la première partie de Keblack, le 15 août prochain ?

La Ville de Dieppe m’a appelé pour me dire qu’il leur manquait un groupe pour le festival, alors ils m’ont proposé de faire la première partie avec mon groupe Otys et les raides dingues. Je leur ai dit ok mais si c’est moi qui suis la tête d’affiche ( rire). Je serai sur scène avec Stephano au clavier, Mathieu à la guitare, Loïk à la basse et Olivier, qui a joué avec Blankass, à la batterie. Avez-vous été surpris ?

Non, je suis le meilleur ! ( rire). C’est normal qu’on me propose de participer à Rock sur les galets. Ça faisait de nombreuses années que je demandais à la Ville de Dieppe de faire la première partie de ce festival. Dix ans peut- être… Et vous allez voir ce que vous allez voir ! Je vais saisir ma chance de chanter devant un tel public. C’est le moment de ma vie ! Dieppe est ma ville et c’est l’une des seules où je n’ai jamais joué avec le groupe. J’ai beaucoup tourné à Paris, à Rouen aussi… Maintenant, je suis pressé d’être le jour-J. Il ne faut pas qu’il pleuve, je prie tous les jours pour ça. Vous composez vous- même vos morceaux…

Oui, je suis auteur-compositeu­r et interprète. Je qualifie mon style de « new-funk ». J’ai beaucoup écouté Marvin Gaye, James Brown, Erykah Badu… Un peu de tout ça ! En fait, je fais de la musique depuis 20 ans. C’est la musique que j’aime, c’est mon truc. Mon père écoutait des disques de King Curtis mais aussi Zapp, un groupe de funk. Mais moi je travaille à côté car je ne veux pas attendre de toucher des cachets, je ne veux pas dépendre de ce système. Et puis, au travail, j’ai de nouvelles idées. Chantez-vous toujours en français ?

Oui, toujours ! Je suis français. On est venu me demander de chanter en anglais mais j’ai refusé. Ce n’est pas moi. Quel type de prestation allez-vous offrir au public dieppois ?

J’aime délirer avec le public. Je raconte les histoires de mes chansons. Comme pour « J’étais cassé », je me suis inspiré d’un de mes potes qui boit et sort beaucoup, le lendemain il ne se souvient jamais de rien. Il ne sait plus comment s’appelle la fille qui a dormi avec lui. Ou « Les cafards », quand on avait juste assez de tunes pour aller au cinéma mais pas pour rentrer chez nous. Je vais aussi proposer un morceau instrument­al sur la ville de Dieppe. Connaissez-vous Keblack ?

Pas du tout ! Quand ma fille m’en a parlé je pensais que le titre de sa chanson était Basané, et non Bazardée… Si je peux, je ferai une petite vidéo d’elle et de Keblack, pendant la répétition. Vous êtes bien connu des Dieppois…

Oui, tout le monde me connaît. Je fais les marchés le matin, à Dieppe et à Eu, où je vends de la cuisine antillaise. L’après-midi, je peux composer tranquille­ment. Et, le soir, je fais l’amour ! Dans la vie, il faut faire ce que l’on aime et savoir ce que l’on veut.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France