Dans la lumière de Braque et l’art sacré
Jusqu’au 17 août, chaque jeudi après- midi, des visites commentées de la chapelle Saint- Dominique à Varengeville-sur-Mer sont assurées par Philippe Monart, bénévole et vice-président de l’association des Amis de l’église.
Mettre en lumière l’édifice
En voisin des lieux, très attaché à cette chapelle dédiée à la méditation et à la mémoire de l’artiste Georges Braque, Phi- lippe Monart s’efforce de mettre en lumière les nombreux atouts de l’édifice.
Étonnamment, la chapelle Saint-Dominique ne connaît pas la même notoriété que l’église et son cimetière marin.
Triptyque de Braque
L’édifice, construit dans une ancienne grange en grés et silex, mériterait peut-être autant d’intérêt car il rassemble un grand nombre de vitraux réalisés par Georges Braque. On y trouve les premiers vitraux religieux de réalisés par l’artiste, dont un Saint Dominique trônant au centre d’un triptyque. Georges Braque et son épouse étaient très attachés aux lieux mais aussi à la vie du village. Philippe Monart a bien connu l’évolution de cette chapelle, il vient régulièrement à Varengeville depuis 1951.
Au cours de la visite il évoque aussi le tableau de Maurice Denis représentant la procession de Notre Dame de la clarté, son his- toire et le don effectué par son père Pierre collectionneur d’art. La chapelle Saint Dominique, c’est aussi l’histoire d’hommes et de femmes qui vouent un culte à ce lieu de mémoire.